Quelles sont les conséquences d'un divorce amiable ?

Les conséquences d'un divorce amiable peuvent varier en fonction de la situation des époux et de leurs accords. Les époux ont la possibilité de choisir librement les conséquences de leur divorce, comme le partage des biens, le montant de la pension alimentaire et la garde des enfants. Cependant, une fois la convention de divorce par consentement mutuel enregistrée chez le notaire, il n'y a plus de possibilité de faire marche arrière, sauf si les époux s'entendent pour rédiger un avenant. Si les ex-époux ont la volonté de modifier la convention initialement rédigée mais qu'ils ne s'entendent pas dans la rédaction de l'avenant, alors le Juge aux Affaires Familiales pourra intervenir. Le Juge ne pourra intervenir que sur la prestation compensatoire et les mesures relatives aux enfants, telles que la pension alimentaire, la garde, la résidence principale, le droit de visite et d'hébergement.

Le divorce amiable peut être envisagé lorsque les deux époux sont d’accord pour se séparer et sur les conséquences que cela va avoir. Cette dernière doit mettre au clair tous les détails relatifs à la vie des deux parties une fois le divorce prononcé : garde des enfants, droit de visite, attribution du logement, montant de la pension alimentaire… Tous ces points doivent être justes et équitables, pour les parents comme pour les enfants. C’est le juge aux affaires familiales qui devra y veiller et la valider avant de prononcer le divorce. Si tout est conforme et que la convention élaborée au préalable par les avocats respecte les intérêts de la famille, le divorce sera définitivement prononcé. La transcription sur les actes civils Le jugement sera ensuite envoyé aux ex-époux en recommandé dans un délai compris entre deux et six semaines. Dès sa réception, les époux seront considérés comme légalement divorcés.