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Comment aider un conjoint anxieux ?

Émile Sanchez
Émile Sanchez
2025-08-04 15:11:53
Nombre de réponses : 16
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Pour aider un conjoint anxieux, il s’agit de bien s’informer sur les troubles anxieux. Les personnes qui souffrent d’un trouble anxieux ont besoin de quelqu’un qui comprend, selon le cas, ce qu’est une attaque de panique, une Agoraphobie, l’Anxiété (Phobie) sociale, une Phobie spécifique ou encore une Anxiété généralisée. Pour aider quelqu’un qui souffre de l’un de ces troubles, il faut être disponible, patient, savoir écouter, être prêt à accorder du temps et être facilement joignable. Proches et amis doivent s’abstenir de faire des critiques ou des reproches. Il faut surtout s’abstenir de se moquer de la personne qui a une peur excessive ou irraisonnée. Il est important d’expliquer à la personne qui souffre qu’on a certes du mal à comprendre pourquoi elle a si peur ou pourquoi elle est si anxieuse, mais qu’on la prend au sérieux et qu’on est disposé à l’aider à guérir de son trouble. Bien renseignés et coachés par le médecin de famille, par un psychiatre ou un psychologue, les proches peuvent jouer un rôle important comme co-thérapeutes, p.ex. en aidant la personne à utiliser les techniques apprises pendant sa thérapie pour gérer ses angoisses. Il est de ce fait essentiel que les proches se rendent compte des limites de leur engagement et qu’ils respectent ces limites. Il est important qu’ils ne se fassent pas de reproches et qu’ils ne se sentent pas coupables. Au besoin, les proches ont intérêt à chercher une aide pour eux-mêmes et à aller voir leur médecin de famille, un psychiatre ou un psychologue. S’informer auprès d’un médecin, d’un psychologue dans des livres « grand public » sur Internet Etre disponible en personne, par téléphone, SMS, e-mail et écouter avec patience S’abstenir de faire des reproches de rire ou de se moquer Soutenir/encourager la personne dans ses efforts pour guérir la personne à persister dans ses efforts Accompagner la personne chez un médecin ou un psychologue aux urgences de l’hôpital de garde, si besoin Aider la personne à s’exposer à ce qui lui fait peur à utiliser les techniques apprises pour se calmer Penser à soi-même reconnaître ses propres limites rechercher de l’aide pour soi-même ne pas perdre espoir, garder confiance
Gilles Picard
Gilles Picard
2025-08-04 14:30:45
Nombre de réponses : 18
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Il est préférable de demander à quelqu'un quel type de soutien il préfère plutôt que de deviner. Il peut s'agir d'aider la personne à décomposer les tâches en étapes plus faciles à gérer ou de discuter d'options précises pour faire face à une situation difficile, tout en reconnaissant son autonomie et son indépendance. D'autres personnes préfèrent un soutien émotionnel. Lorsque vous avez une relation très étroite avec quelqu'un, vous pouvez offrir un soutien basé sur une compréhension intime de ses schémas d'anxiété. Gardez à l’esprit que le soutien signifie aider quelqu'un à s'aider lui-même, et non pas faire des choses pour lui. Vous pouvez utiliser une technique de thérapie cognitive où vous leur demandez de réfléchir à trois questions : Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire ? Qu'est-ce qui pourrait arriver de mieux ? Qu'est-ce qui est le plus réaliste ? Essayez de mettre l'accent sur sa capacité d'adaptation. Vous pouvez aider un proche qui souffre d’anxiété, mais pas le guérir. L'exercice physique, par exemple, est très utile. Vous pouvez proposer une promenade ou assister à un cours de yoga ensemble.
Margot Navarro
Margot Navarro
2025-08-04 13:35:56
Nombre de réponses : 5
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Connaître le trouble anxieux, dépressif ou bipolaire avec lequel vit un-e proche. Connaître les symptômes et les signes de rechute. Connaître la médication prescrite, ses effets et les conséquences d’un arrêt de traitement. Tenter de discerner les symptômes et la personnalité de votre proche. Vous pouvez, par exemple, fournir une aide concrète ou un appui financier, partager des conseils ou de l’information ou encore prendre soin d’un-e proche, l’écouter et la/le réconforter. Vous représentez une source de soutien importante. Exprimer clairement vos sentiments positifs et négatifs de façon compréhensible et efficace. Respecter le rythme de votre proche. porter attention aux aspects positifs, même s’ils semblent minimes. Faire preuve de tolérance et de patience. Recourir à des groupes d’entraide pour proches ou à une thérapie pour obtenir un soutien dans l’affirmation de soi, une écoute attentive, une aide pour désamorcer l’agressivité et la culpabilité, une amélioration de la communication, une meilleure compréhension des diverses manifestations du trouble en question, une orientation des efforts et de l’énergie investie vers le mieux-être, un soutien de la part de celles et ceux vivant des choses similaires à vous.
Françoise Becker
Françoise Becker
2025-08-04 12:52:28
Nombre de réponses : 14
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Pour aider un conjoint anxieux, il est essentiel de comprendre que son anxiété relève de quelque chose de psychologique, qui n’est pas en général choisi. Il est important de compatir sans tomber dans une sorte de chantage ou de manipulation par celui qui a peur de tout. Materner le conjoint anxieux est à éviter car cela contribue à maintenir l’anxieux dans ses angoisses. Il est préférable de rendre l’autre responsable de ses angoisses et de l’inviter à prendre soin de ses propres maux. L’humour peut être utilisé pour faire comprendre à l’anxieux que ses inquiétudes ne sont pas toujours fondées, en grossissant les faits pour mettre en évidence l’irrationalité de certaines peurs. Proposer à l’anxieux de sortir de sa zone de confort et de prendre quelques "risques" peut également aider. Cependant, si l’anxiété du conjoint empêche de vivre normalement, il est du devoir du conjoint de lui conseiller de suivre une thérapie.