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Quel est le syndrome après le divorce ?

Margaud Cordier
Margaud Cordier
2025-08-05 02:32:26
Nombre de réponses : 16
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La consommation d'antidépresseurs a augmenté de 5% chez les hommes et de 7% chez les femmes dans les six mois qui ont précédé un divorce, puis a diminué à la suite de l'épreuve pour les deux sexes avant de se stabiliser au bout d'une année - tout en restant plus élevée qu'avant le divorce. La consommation d'antidépresseurs a deux fois plus augmenté chez les femmes que les hommes (+3% contre +6%) au cours des quatre années qui ont précédé une rupture, et elle n'a pas suivi la même trajectoire pour les deux sexes à la suite de l'événement. Chez ces messieurs, elle a diminué en l'espace d'une année pour retomber au niveau où elle se situait douze mois avant la rupture, puis s'est stabilisée, tandis qu'elle n'a que légèrement baissé immédiatement après la rupture chez les femmes, avant de remonter dès la première année. Le rétablissement partiel et l'augmentation continue de la consommation semblent soutenir le modèle des ressources conjugales qui suggère que la perte du partenaire peut entraîner des changements stressants dans les circonstances de la vie qui persistent ou s'accumulent au fil du temps. L'augmentation plus importante de la consommation associée à la dissolution de l'union chez les femmes peut en effet être liée au fait que le poids de dissolution sur la santé mentale est plus lourd pour les femmes que pour les hommes. Les baisses moins importantes de la consommation associées à la remise en couple chez les femmes que chez les hommes peuvent être liées au fait que le mariage bénéficie davantage à la santé mentale des hommes qu'à celle des femmes.
Thomas Blin
Thomas Blin
2025-08-05 01:39:42
Nombre de réponses : 14
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Le syndrome après le divorce peut être un facteur de risque de trouble de stress post-traumatique de la relation chez certaines personnes, surtout si la rupture est soudaine, conflictuelle, violente ou implique une trahison. Une étude menée en 2012 auprès de 90 femmes divorcées a révélé que 40 % d'entre elles présentaient des symptômes de TPRS six mois après la séparation qui les empêchaient d’entretenir de nouvelles relations amoureuses saines avec leur nouveau partenaire. Dans ce contexte, le syndrome en question est souvent appelé trouble de stress post-traumatique de la relation ou TPRS. Cette condition peut être prise en compte dans le traitement pour aider les personnes à entretenir des relations plus saines à l'avenir. Le syndrome de la relation post-traumatique est intégré dans certaines approches de psychothérapie, comme la psychothérapie générative, pour améliorer la qualité des relations futures.