Puis-je divorcer de mon mari malade ?

Georges Blanchard
2025-06-14 15:09:26
Nombre de réponses: 8
La maladie pèse souvent sur un couple, notamment pour des raisons financières, et peut amener au divorce. Un mariage a plus de risques de se terminer en divorce quand l’épouse, et non l’époux, tombe gravement malade. L’étude publiée dans le numéro de mars du Journal of Health and Social Behavior montre qu’un divorce est à 6% plus probable quand l’épouse tombe gravement malade que quand elle est en bonne santé. En revanche, s’il s’agit de l’époux qui tombe malade, la probabilité de divorce reste la même. La qualité des soins apportés est un autre facteur quand la malade est une femme. Les femmes sont généralement moins contentes que les hommes des soins qui leur sont prodigués. L’étude montre la vulnérabilité des gens quand ils sont malades.

Josette Dumas
2025-06-14 14:03:40
Nombre de réponses: 8
Lors de l'annonce d'un cancer ou d'une maladie grave, les femmes ont six fois plus de risque que les hommes de se séparer de leur conjoint.
Selon certaines études, la moitié des femmes touchées par un cancer du sein sera quittée dans les mois qui suivent.
La Ligue contre le cancer, dans son rôle d'accompagnatrice à chaque moment de vie, est présente pour vous et pour répondre à toutes vos interrogations !

Jean Arnaud
2025-06-14 12:02:57
Nombre de réponses: 6
Il n'est pas possible de divorcer d'un conjoint malade Faux.
Divorcer est un droit fondamental en France, et aucun époux ne peut être contraint à demeurer dans un mariage contre sa volonté.
Il est donc possible de divorcer d’un conjoint malade, quel que soit le type ou la gravité de la maladie concernée.
Néanmoins, le fait que son conjoint soit malade aura un impact sur les modalités du divorce.
Plus le conjoint sera atteint dans ses capacités mentales ou psychiques, plus cet impact sera conséquent.
Certaines procédures sont préférables pour divorcer d'un conjoint malade.
Si cela dépend en grande partie de la sévérité de la maladie dont le conjoint est atteint, certaines procédures seront à privilégier pour divorcer d’un conjoint malade.
Ainsi, si les procédures de consentement mutuel ou de divorce accepté ne sont officiellement fermées que lorsque le conjoint n’est plus en capacité de donner un consentement éclairé, elles seront en général à éviter.
En effet, le risque serait de voir le divorce remis en question par la suite, le consentement d’un époux malade, et donc en situation de faiblesse, pouvant toujours apparaître vicié.
Afin d’éviter ce risque, sauf dans des cas particuliers, il sera donc préférable d’opter pour un divorce pour faute ou pour altération définitive de la vie conjugale.
Pendant la procédure, il faudra continuer d'assister le conjoint malade.
Jusqu’au prononcé du divorce, les époux doivent respecter les devoirs conjugaux, et notamment le devoir de secours et d’assistance.
En présence d’un conjoint malade, ce devoir se trouvera en général renforcé pour l’autre époux.
Il ne sera donc pas rare qu’il doive par exemple verser une pension alimentaire à son conjoint.
Le devoir d’assistance peut également se transcrire en des actions concrètes, comme véhiculer son conjoint ou l’aider dans les actes de la vie quotidienne, qu’il devra alors continuer d’effectuer ou pour lesquelles il devra mettre en place les substituts nécessaires.