Quels sont mes droits si mon mari veut divorcer ?

Madeleine Carre
2025-06-16 19:36:17
Nombre de réponses: 10
L’un des époux n’a pas le droit de mettre l’autre à la porte ni de changer les serrures sans autorisation d’un juge.
Si l’un des époux est exclu de la maison de manière illégale par son conjoint, il doit se rapprocher au plus vite d’un juge pour obtenir une ordonnance de sauvegarde pour l’usage exclusif de la résidence familiale.
En cas de divorce conflictuel, si l’un des époux veut rester dans la maison mais que l’autre s’y oppose, c’est le juge qui statue pour préserver les intérêts de la famille et selon plusieurs critères.
Les époux sont cotitulaires du bail même si les deux noms ne figurent pas dessus.
L’époux qui veut quitter le domicile conjugal avant que le divorce soit prononcé peut le faire à condition de continuer à payer sa part du loyer.
Si les époux veulent tous deux rester dans la location sans parvenir à un accord, c’est le juge qui décide, généralement en faveur de celui qui a la garde des enfants.
Un bail ne peut être rompu par un seul des époux, l’accord des deux parties est obligatoire.

Lucy Leconte
2025-06-16 17:19:25
Nombre de réponses: 5
Si vous êtes sous le régime de la communauté réduite aux acquêts, tous les biens acquis et les revenus perçus par l’un et l’autre pendant le mariage sont communs et à partager à parts égales.
Si la valeur des biens conservés par l’un des époux est supérieure à celles des biens gardés par l’autre, le plus riche devra verser à l’autre la somme nécessaire pour rétablir l’égalité.
Tous les biens que vous aviez avant le mariage ainsi que ceux que vous avez reçus par donation ou succession vous sont propres.
Chacun reprend les siens.
Un divorce par consentement mutuel sans juge implique que les époux se sont mis d’accord pour divorcer, ainsi que sur les conséquences familiales et patrimoniales de la rupture du mariage.
Les modalités de partage des biens sont consignées dans la convention de divorce rédigée par leurs avocats.
La procédure d’un divorce contentieux est engagée par une demande rédigée par l’avocat de l’époux à l’initiative de la démarche.
Dès cette première phase, un règlement des intérêts financiers et patrimoniaux des conjoints doit être proposé.
S’ils s’entendent sur le partage des biens, celui-ci peut se faire à l’amiable.
Sinon, le juge renverra les ex-conjoints devant un notaire, l’objectif étant de les aider à trouver un accord.
Si cette tentative échoue, le juge aux affaires familiales devra être à nouveau saisi.
Il désignera un notaire chargé de faire des propositions de partage.
Si des points litigieux persistent, le juge tranchera.
Sur la valeur des biens communs partagés, vous devez acquitter une taxe appelée "droit de partage" au taux de 1,10% à partir de 2022.

Noémi Durand
2025-06-16 15:04:09
Nombre de réponses: 9
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s’il n’en n’est pas le propriétaire.
En principe, l’autre époux ne peut pas le mettre à la porte.
Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Le droit exclusif de demeurer dans la maison peut faire partie d’une entente que les époux présenteront au tribunal au moment de présenter la demande en divorce.
Si les époux ne s’entendent pas, c’est un juge qui devra trancher.
Un époux n’a habituellement pas le droit de changer les serrures de la porte à l’insu de l’autre.
L’époux doit généralement faire une demande urgente à un juge, liée à la demande en divorce qu’il fait ou qu’il a reçue.
La demande d’occuper la maison et d’exclure l’autre époux, s’appelle une « ordonnance de sauvegarde » pour l’usage exclusif de la résidence familiale.
Une fois le jugement rendu, l’époux exclu n’aura plus le droit d’habiter ou d’entrer dans la maison sans la permission de l’autre époux.
Pour décider qui pourra rester et qui devra partir de la maison, le juge tiendra compte : des inconvénients occasionnés pour chacun des époux et pour leurs enfants s’ils doivent quitter la maison ; de l’intérêt des enfants des époux ; de la capacité de chaque époux de se reloger ailleurs.
L’époux qui a les enfants avec lui a beaucoup plus de chances d’obtenir le droit de rester dans la maison.
En effet, il n’est habituellement pas dans l’intérêt des enfants, déjà perturbés par la séparation de leurs parents, d’avoir en plus à déménager.
Une personne exclue de la maison familiale sans que son époux ait obtenu l’autorisation d’un juge, peut aussi demander une « ordonnance de sauvegarde pour l’usage exclusif de la résidence familiale ».
L’époux exclu sans autorisation demande ainsi à un juge de lui permettre de réintégrer la maison et de mettre l’autre époux dehors.
L’époux exclu doit toutefois agir rapidement si telle est son intention.
En principe, plus le temps passe, moins il y a de chance que le juge lui permette de retourner vivre dans la maison.
Si l’époux exclu est propriétaire ou copropriétaire de la maison, il peut demander une compensation financière pour avoir été exclu de celle-ci par son époux.
C’est surtout vrai s’il a continué à payer sa part des dépenses liées à la maison et qu’il encourt des dépenses additionnelles pour se reloger ailleurs.