Qu'est-ce qu'il ne faut pas dire à une personne en dépression ?

Pauline Legrand
2025-08-04 20:44:52
Nombre de réponses
: 11
Il ne faut pas chercher à interpréter les propos du malade, car celui-ci a besoin d’être écouté avant tout.
Il ne faut pas hésiter à s’informer un maximum sur cette maladie pour en connaître les symptômes, les causes et les traitements possibles.
Il ne faut pas oublier que dans certains cas, la personne aura du mal à définir quels sont ses besoins.
L’objectif, ici, est d’activer le dialogue pour recueillir des informations, sans pour autant donner immédiatement des conseils.
Les stéréotypes sur la dépression sont fréquents, surtout chez les plus jeunes.
Il est essentiel de comprendre que la dépression comporte entre autres des troubles de l’activation et de la motivation.
Il ne s’agit donc pas de comportements volontaires.
Il ne faut pas chercher à interpréter les propos du malade, car celui-ci a besoin d’être écouté avant tout.

Joséphine Royer
2025-08-04 20:30:26
Nombre de réponses
: 21
Il est important d’éviter d’être envahissant et de vouloir tout gérer pour la personne.
Les reproches ou les bons conseils sont également à éviter.
La personne dépressive n’a pas besoin d’être brusquée par des conseils du type «si j’étais toi, je ferais…» ou «si tu veux aller mieux, il faut que…» ou encore «il est temps que tu te bouges un peu».
Les effets de ces conseils ou injonctions sont contre-productifs car si la personne ne sent pas le courage d’y répondre positivement, ils vont accentuer le sentiment de culpabilité, de dévalorisation de soi et d’impuissance.
Il est important d’éviter de trouver des solutions miracles et radicales mais malheureusement illusoires.
Dans une période difficile comme l’arrivée d’une dépression, on pourrait croire qu’un changement radical de vie va tout changer, comme par exemple un changement de travail, un déménagement ou un voyage lointain.
Dans la réalité, ces changement de vie ne changeront aucunement le trouble dépressif mis à part qu’ils peuvent perturber les repères de la personne et la fragiliser davantage.
Il est nécessaire d’éviter de proposer un traitement de la dépression au «feeling» en se passant d’un diagnostic médical.
Vous ne pouvez pas être le pilier du suivi thérapeutique de la dépression de votre proche.
Il est nécessaire que des professionnels affectivement neutres vis-à-vis de votre proche puissent l’accompagner dans le processus de guérison.

Augustin Hernandez
2025-08-04 19:05:26
Nombre de réponses
: 13
Il ne faut pas prendre la position haute, en donnant des conseils ou en se proposant en exemple, mettant en avant ses propres capacités à avoir surmonté les épreuves sans se plaindre.
Le risque est alors de mettre le déprimé en situation d’échec en le confrontant à son incapacité à suivre le modèle qu’on lui montre.
Une écoute trop compatissante, au sens où elle exprimerait de la pitié, trop dans la plainte et dans l’identification à la douleur de l’autre, peut conforter la personne dans sa conviction d’être dans une situation désespérée.
Il ne faut pas le « secouer » par exemple en lui reprochant de trop s’écouter.
On ne doit pas donner un conseil que la personne ne pourra pas appliquer, ce qui serait contre-productif.

Marcel Laroche
2025-08-04 17:30:29
Nombre de réponses
: 12
Ne dites pas : “Tu devrais te secouer un peu.”
Ne dites pas : “Il y a des gens dans des situations bien pires que la tienne.”
Ne dites pas : “C’est juste dans ta tête.”
Cette phrase peut invalider les sentiments de la personne et la décourager de chercher de l’aide.

Renée Bazin
2025-08-04 17:15:16
Nombre de réponses
: 21
Il est donc inutile de faire appel à leur volonté pour s’en sortir. Bouge-toi, remue-toi, tu n’as qu’à te secouer sont des phrases inutiles et dangereuses. N’essayez pas non plus de minimiser son état de souffrance en lui disant, par exemple : Mais non, tu n’as pas l’air si mal que ça. C’est un petit coup de blues, ça va passer. Vous ne feriez que le détourner de son traitement. Il est préférable d’éviter au malade des changements importants. Les personnes dépressives éprouvent de grandes difficultés à prendre des décisions. Certaines en sont même incapables, et leur demander de faire un choix peut les placer dans un désarroi total. Lorsque la personne suit un traitement, il ne faut jamais l’approuver si elle confie son désir d’arrêter ses médicaments. Ne cherchez pas à remettre en cause ces idées de mort, contentez-vous de montrer à la personne que vous la comprenez.
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