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Quand un parent denigre l'autre ?

Constance Blanchet
Constance Blanchet
2025-06-29 05:19:32
Nombre de réponses: 8
Le dénigrement de l'autre sera sanctionné par le JAF afin d'éviter que l'enfant soit placé dans un conflit de loyauté parental. Le parent dit aliénant dénigre constamment et de façon injustifiée l’autre parent. Le dénigrement de l’autre parent sera sanctionné par le juge. L’article 373-2 du Code civil prévoit que les parents doivent respecter les liens de celui-ci avec son autre parent. Il peut être nécessaire de solliciter une expertise psychiatrique familiale afin de confirmer la présence d’un conflit de loyauté éventuel. En cas de doute sur un dénigrement de l’autre parent, il est indispensable de consulter un Avocat afin d’entamer une éventuelle médiation familiale, voir une procédure devant le JAF.
Alphonse Renard
Alphonse Renard
2025-06-29 03:46:37
Nombre de réponses: 4
Lorsque l'autorité parentale est exercée conjointement par les parents, ces derniers doivent s'informer réciproquement, spontanément et régulièrement des événements ou décisions relatifs à l'enfant commun. Le mode de résidence de l'enfant ne peut aucunement influer sur le principe évoqué ci-avant. Pourtant, il arrive que le parent qui dispose de la résidence habituelle de l'enfant profite d'un temps d'accueil plus important de l'enfant commun pour dissimuler des informations à l'autre parent. Dans les cas les plus graves peut s'ajouter à la rétention d'information une véritable manipulation ayant pour but de ternir l'image du parent bénéficiaire du droit de visite et d'hébergement aux yeux de l'enfant commun. Il procèderait notamment de l'attitude de dénigrement, consciente ou inconsciente, de l'autre parent. Le parent dénigrant ou harcelant peut en effet, dans le même temps, respecter à la lettre la décision, et notamment le droit de visite et d'hébergement. Le parent victime d'un tel comportement se heurte alors à deux problématiques. Des difficultés à réunir des éléments de preuve. Les seules infractions prévues par le code pénal demeurent la non-représentation d'enfant, la soustraction d'enfant et l'infraction relative à l'absence d'information donnée suite à un déménagement dans le délai d'un mois après le déménagement. Le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes soumis à adoption durant l'année 2013, a proposé l'intégration, au sein de l'article 227-2 du code pénal, d'un alinéa nouveau. L'atteinte répétée aux droits de l'autre parent peut fonder une saisine du juge aux fins de modifier les modalités actuelles d'exercice de vos droits. L'enfant devient alors le troisième participant du conflit parental. Dans les cas les plus graves, un signalement auprès du Procureur de la République pourra être effectué.
Vincent Chauvin
Vincent Chauvin
2025-06-29 02:35:14
Nombre de réponses: 9
Lorsque l’enfant s’est construit sur ses relations avec l’un de ses parents qui se retrouve alors disqualifié, l’identité même de l’enfant est atteinte. Le dénigrement continu et sans fondement de l’autre parent constitue une aliénation pour l’enfant. Les enfants sont alors manipulés dans le cadre du conflit, ils vont parfois même jusqu'à être instrumentalisés pour aboutir à une image dévalorisée de l’autre parent. Les griefs de dénigrement à l'égard du père des enfants, d'irrespect tant de sa personne que de son autorité, de dévalorisation de ses actions, d'ignorance délibérée de sa belle-famille et d'aliénation des enfants du couple étaient établis à l'encontre de l'épouse. La transmission par la mère à sa fille d’émotions et de sentiments hostiles au père à pour conséquence l'enfant présente manifestement un syndrome d'aliénation parentale dont les conséquences risquent d'être désastreuses pour elle. Les enfants ont alors une impression de perte symbolique de l’un des parents, un sentiment d’abandon les poussant à ne plus vouloir voir le parent en question, avec un vécu paranoïde entraînant une souffrance chronique qui la conduit à nier son père afin d'éviter tout conflit avec sa mère. Cela peut s’exprimer par des troubles de l'identité et à éprouver, une fois parvenue à l'âge adulte, un sentiment incontrôlable de culpabilité au regard de sa complicité dans la violence infligée au parent aliéné.