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Comment puis-je adopter le fils de ma conjointe ?

Martin Dias
Martin Dias
2025-06-30 04:18:14
Nombre de réponses: 7
Si l’adoptant est marié avec l’un des parents biologiques, il lui suffit d’avoir 10 ans d’écart avec l’enfant pour pouvoir l’adopter. Le consentement de l’autre parent biologique, si l’enfant est mineur, et celui du conjoint du beau-parent sont requis. Dans tous les cas de figures, le consentement de l’enfant adopté est également nécessaire s’il a plus de 13 ans. En France, il existe deux types d’adoption. L’adoption simple, qui concerne tout le monde peu importe son âge, permet d’ajouter un lien de filiation avec l’adoptant. Lorsque l’enfant est mineur, l’adoption simple implique un transfert de l’autorité parentale du parent biologique vers le parent adoptant. Le beau-parent s’engage alors à subvenir aux besoins de l’enfant. Si le beau-parent est pacsé ou s’il vit en concubinage avec un parent biologique de l’enfant, l’adoption plénière n’est pas possible, il faut en effet être marié. L’adoption simple pour un enfant majeur exige quant à elle que le beau-parent soit âgé de plus de 28 ans et d’avoir un écart d’âge de 15 ans avec l’enfant adopté.
Christelle Barbe
Christelle Barbe
2025-06-30 04:04:31
Nombre de réponses: 8
L’adoption de l’enfant du conjoint est peut être une meilleure solution, si elle psychologiquement possible. En effet, l’adoption simple conserve à l’enfant tous ses droits dans sa famille d’origine et crée un lien de filiation s’ajoutant aux liens du sang. L’enfant de votre conjoint, par l’adoption simple, bénéficie alors du barème en ligne directe, comme les enfants nés de votre couple. Une réflexion sur la portée de l’adoption simple doit être menée avec soin. En effet, c’est un acte pérenne qui ne peut être révoqué pour convenance personnelle. L'absence de lien de filiation Vous pouvez transmettre par donation ou par succession à l’enfant de votre conjoint. Cependant, cela sera considéré au plan civil comme une donation ou un legs effectués entre non parents, et seront donc taxés au taux de 60%. Dans cette démarche, vous devez veiller à respecter la réserve héréditaire des autres enfants nés de votre couple, le cas échéant, afin d’éviter d’une action en réduction contraire à vos objectifs.
Xavier Lopez
Xavier Lopez
2025-06-30 00:19:11
Nombre de réponses: 11
L'adoptant et la personne avec laquelle il vit en couple exercent l'autorité parentale en commun. L'adoptant a une obligation alimentaire à l'égard de l'adopté et ses descendants. Le lien de filiation subsiste à l'égard de l'époux, du partenaire de Pacs ou du concubin, parent de l'enfant. L'adoptant et son époux, son partenaire de Pacs ou son concubin choisissent par déclaration conjointe le nom de l'enfant. L'enfant adopté durant sa minorité est de nationalité française si l'adoptant est de nationalité française ou si son parent époux, partenaire de Pacs ou concubin de l'adoptant est français. L'enfant adopté hérite de ses deux parents et de la famille de ceux-ci. Il est héritier réservataire. L'adopté a une obligation alimentaire à l'égard de ses deux parents et de leurs ascendants. La décision prononçant l'adoption plénière est transcrite sur l'acte de naissance de l'adopté. Cette inscription intervient à la requête du procureur de la République, dans les 15 jours de la date à laquelle la décision est passée en force de chose jugée.