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Quel est le plus gros problème de l’éducation spécialisée ?

Brigitte Blanchet
Brigitte Blanchet
2025-08-21 03:33:11
Nombre de réponses : 18
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Quitter la profession d’éducatrice spécialisée pour rejoindre un emploi un peu plus rémunérateur. Au cours des dix années d’observation, les éducatrices spécialisées moins bien rémunérées quittent la profession, mais obtiennent, in fine, un revenu salarial moyen qui évolue plus favorablement que celui des éducatrices restées dans le métier : +25 % contre +18 % entre le revenu salarial comme éducatrice lors de leur première année complète et le revenu salarial huit ans plus tard. Les disparités de revenus entre celles qui partent et celles qui restent s’atténuent ainsi avec le temps. Neuf ans après leur entrée dans la profession au début des années 2010, une éducatrice spécialisée sur deux exerce encore. Parmi les éducatrices spécialisées ayant commencé à exercer en 2011 ou en 2012, 51 % sont encore dans la profession neuf ans après leur début de carrière.
Aurore Duhamel
Aurore Duhamel
2025-08-12 21:55:34
Nombre de réponses : 23
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Il s’agit toujours de celui qui aide l’enfant et favorise son développement. De qui parlerons-nous ? La notion d’éducateur englobe celle de parents, de maîtres, d’éducateurs spécialisés. Nous étudions l’éducateur en pédagogie, parce qu’on s’intéresse aujoud’hui trop exclusivement à l’enfant. Il existe très peu, trop peu de travaux psychologiques sur l’éducateur. Mïllot dans « L’éducateur et l’action éducatrice » précise que celui-ci agit par sa présence et sa personnalité.
Clémence Faure
Clémence Faure
2025-08-05 10:04:06
Nombre de réponses : 16
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L’ardeur au changement trahit une inquiétude qui s’accroît à mesure que le temps passe, devant la persistance des mêmes problèmes, qu’il s’agisse des déperditions scolaires, des retards scolaires, des facteurs d’inégalité, de la difficulté à concevoir et à appliquer une thérapeutique, de l’inadaptation des systèmes d’enseignement, du coût de l’éducation, etc. Son drame, c’est qu’elle est constamment partagée entre des exigences contraires. L’éducation doit être traitée comme un moyen parmi les autres. Mais si on lui reconnaît la mission de former l’homme total, d’« apprendre à être », elle devient la plus haute ambition de chaque personne, de chaque société, elle n’est plus un moyen mais un fin. Les questions sont angoissantes.