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C'est quoi le divorce gris ?

Clémence Faure
Clémence Faure
2025-08-07 23:23:07
Nombre de réponses : 11
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Le divorce gris s’explique souvent par une remise en question de la relation à l’âge où les individus cherchent à redéfinir leurs priorités. Cette période de la vie peut correspondre à une “crise de la quarantaine” où les personnes ressentent le besoin de réévaluer leurs choix de vie, y compris leur mariage. Les divorces impliquant un homme de plus de 50 ans représentaient 17% de l'ensemble des divorces en 1996. Deux décennies plus tard, ce chiffre s'est établi à 38%. Et les femmes de plus de 50 ans suivent le même schéma, puisque les divorces les impliquant représentaient 11% des divorces en 1996, contre 29% en 2016. Le divorce gris affecte aussi bien les émotions que les finances des partenaires, parfois résignés à vivre le restant de leur existence sans amour ni projet à deux. Autre explication : des désirs longtemps refoulés et un besoin de retrouver son indépendance. Ils ont 40 ans, 50 ans, voire 60 ans. Ils se sont aimés, se sont dit “oui” et finissent par se quitter après des décennies de vie conjugale. Si bien que les spécialistes lui donnent un nom : “le divorce gris”.
Adrienne Raynaud
Adrienne Raynaud
2025-08-07 22:14:52
Nombre de réponses : 13
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Le « divorce gris » (référence aux cheveux grisonnants des protagonistes), un phénomène sociétal sérieux sur lequel se sont penchés différents médias, dont Le Point, en novembre. Le titre, récent, d’un article du Parisien, illustre la portée du phénomène : « Le divorce après 50 ans, « la meilleure décision de ma vie » ». Concrètement, il n’est pas nouveau mais s’amplifie en France. En trente ans, le nombre de divorces des plus de 50 ans a même doublé, représentant 14 % à 33,5 % (1996-2016) de leur nombre global. La rédaction vous conseille Dans l’absolu, ce « divorce gris » fait état d’un nouveau « besoin de liberté » (Le Parisien). Auxquels s’ajoutent des facteurs plus sociétaux, tels que la « hausse de l’espérance de vie », « la valorisation de l’épanouissement personnel », analyse Le Point. Sans compter une meilleure indépendance des femmes, ou bien encore une dédiabolisation de la vie de célibataire passé 50 ans. Delphine Bigueur, une sexologue, interrogée par Le Parisien, conclut en ce sens : « Beaucoup se rendent alors compte qu’ils sont des individus à part entière et qu’ils se sont oubliés dans leur couple ».