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Quelles sont les dérives possibles des influenceurs ?

Yves Louis
Yves Louis
2025-08-07 23:06:34
Nombre de réponses : 9
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Les dérives possibles des influenceurs incluent des pratiques abusives, source de polémiques abondamment dénoncées sur les réseaux sociaux et dans les médias. Les publicités pour l’alcool sur les réseaux sociaux incitent les jeunes à boire davantage. Les publicités d’influenceurs pour l’alcool valorisent la consommation d’alcool dans des visuels à l’esthétique travaillée ou sur des vidéos potaches. Les réseaux sociaux resteront un Far West pour ce qui concerne la publicité pour de l’alcool. Un des co-rapporteurs de la proposition de loi a indiqué que des parlementaires ont menacé de porter atteinte à l’ensemble de la proposition de loi si l’encadrement des publicités pour l’alcool évoluait. La proposition pour l’alcool a été rejetée, alors que les plateformes devront mettre en place un dispositif qui rendra invisibles aux mineurs les publicités d’influenceurs sur les jeux d’argent et de hasard. Les sénateurs se sont vigoureusement opposés à un amendement proposant d’apposer le message « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé » sur les contenus des influenceurs. Cette mesure porterait « gravement atteinte à la filière des vins et spiritueux ». Addictions France déplore que l’ambition initiale de ce texte ait été atténuée par un jeu politique qui a permis à l’industrie de l’alcool de ressortir gagnante.
Gabrielle Lopes
Gabrielle Lopes
2025-08-07 21:02:11
Nombre de réponses : 14
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Il y a encore beaucoup de publicités de trading. Quand on nous promet des grosses sommes d'argent, gagnées très rapidement, même si la personne qui nous fait cette promesse-là a une superbe maison, de très belles voitures, ce n'est peut-être pas parce qu'elle a fait du trading ou de la cryptomonnaie, mais peut-être parce qu'elle en fait la pub. Sur ce compte, elle dénonce aussi bien des publicités déguisées pour des injections ou de la chirurgie esthétique, que la promotion de site de paris sportifs, de contrefaçons, voire d'arnaques. Des contenus officiellement interdits depuis la loi du 9 juillet 2023, qui encadre l'influence commerciale. Malgré tout, dans la jungle des réseaux sociaux, les contrôles restent compliqués. Faire de la publicité et vendre demeure l'unique travail de certains influenceurs, souvent d'anciens candidats de télé-réalité. Ce modèle économique a explosé pendant le confinement, explique Audrey Chippaux, et repose sur la relation para-sociale entre un abonné et un influenceur qui, pour créer ce lien, va savamment orchestrer le partage de sa vie privée sur les réseaux sociaux. Dès lors où on voit un intérieur, il y a un sentiment de proximité, analyse la lanceuse d'alerte, on dévoile de l'intimité et cela contribue à créer de la relation para-sociale. On peut tous être sous influence. L'influenceur ramène du trafic, quel qu'il soit, plus on a d'abonnés, plus il y a de trafic sur la plateforme, le but du jeu pour une plateforme, c'est qu'on y reste le plus longtemps possible. Il faut savoir aussi que chaque plateforme fait des publicités en direct, qui sont également trompeuses, donc de toute manière, les plateformes n'ont pas forcément intérêt à censurer tous ces contenus.
Nath Pires
Nath Pires
2025-08-07 20:20:45
Nombre de réponses : 14
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Promotions d’opérations de chirurgie esthétique, produits cosmétiques dangereux ou encore tromperie sur des produits, certains influenceurs sur les réseaux sociaux sont à l’origine de nombreuses dérives et escroqueries. Les influenceurs ont l’interdiction : de promouvoir tout acte de chirurgie ou médecine à visée esthétique ou thérapeutique, ou de conseiller un traitement médical, de faire la promotion de services financiers risqués, d’abonnement à des conseils ou à des pronostics sportifs, à des jeux de hasard et d’argent. Il doit aussi s’assurer qu’ils ne sont pas des contrefaçons, voire fictifs.