Qui souffre le plus financièrement en cas de divorce ?
Margaux Marion
2025-08-31 10:05:04
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: 12
La souffrance morale et les difficultés financières provoquées par un divorce affectent davantage les femmes que les hommes, particulièrement si le couple avait des enfants. D’après une étude menée par l’Institut britannique pour la recherche sociale et économique, 27% des femmes divorcées touchent le seuil de pauvreté. C’est trois fois plus que les hommes ! Environ 2/3 d'entre elles ne reçoivent en effet pas d'argent de leurs ex-compagnons pour l'éducation des enfants. Par contre, si la femme avait un emploi avant le divorce et si elle continue à travailler après, la baisse de ses revenus restera limitée. Et si elle se remarie, dans la majorité des cas, cela s'améliorera plus franchement. Conclusion de l’un des professeurs responsables de l’enquête : la seule manière de limiter ou de gommer les inégalités est de s’attaquer aux différences dans les rôles des hommes et les femmes sur le marché du travail et au sein de la famille. Dans bien des cas, elles sont les victimes de règlements financiers injustes et non respectés.
Olivier Grondin
2025-08-31 06:54:35
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: 14
Les femmes financièrement plus aisées que leur conjoint envisagent plus facilement la rupture car elles ont les capacités financières de s'affranchir de leur couple.
C'est justement lorsque la femme gagne plus que son conjoint, et seulement dans ce sens-là, que le risque de séparation est le plus important.
Si le revenu de madame dépasse les 55% du revenu total du couple, le risque de rupture est supérieur d'au moins 11% par rapport aux couples dont les revenus sont équitablement répartis.
Un risque qui augmente jusqu’à 40% selon l'ampleur de la contribution de la femme, rapporte l'étude de l'Ined.
Les couples qui ne suivent pas le modèle dominant de l'homme qui permet à sa famille de subsister rencontrent davantage de difficultés.
Emmanuel Guichard
2025-08-31 06:25:19
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: 13
Le revenu de madame dépasse les 55% du revenu total du couple, le risque de rupture est supérieur d'au moins 11% par rapport aux couples dont les revenus sont équitablement répartis. Un chiffre qui peut même monter jusqu’à 40% plus la femme abonde les finances. Même si les femmes gagnent toujours moins que les hommes, il arrive de plus en plus souvent qu’elles aient un revenu supérieur à leur partenaire masculin. En 2017, c’était le cas d’un quart des couples hétérosexuels en âge de travailler, contre un sur cinq en 2002. Mais tout cela n’est pas dénué de conséquences sur nos amours.