Est-il possible de conserver une maison commune en cas de séparation ?

Benoît Simon
2025-10-02 09:14:34
Nombre de réponses
: 16
Dans le cadre de la procédure de divorce, le juge peut attribuer la jouissance du domicile à l’un des deux époux à titre gratuit ou onéreux.
A titre gratuit cela signifie que l’occupation du bien ne donnera pas lieu au calcul d’une indemnité.
A titre onéreux, signifie que l’occupation du bien donnera lieu, lors des opérations de partage, au calcul d’une indemnité d’occupation.
En pratique, au moment du divorce les époux propriétaires auront trois options :
Maintenir le bien en indivision, par la décision du juge ou dans le cadre d’une convention d’indivision,
Attribuer le bien à l’un des époux en contrepartie du versement d’une soulte éventuelle à l’autre et prise en charge de l’emprunt éventuel.
Vendre le bien immobilier et se répartir le prix.
Il convient alors de saisir le juge aux affaires familiales pour qu’il statue sur l’attribution provisoire du domicile dans le cadre de la procédure de divorce judiciaire.
En cas d’accord sur le principe de vendre le bien mais de désaccord sur la répartition du prix de vente, ou de désaccord sur d’autres conséquences financières du divorce, vous pouvez alors, tout en saisissant le juge aux affaires familiales d’une procédure de divorce judiciaire, mettre le bien en vente et demander au notaire de séquestrer le prix de vente dans l’attente de l’issue de la procédure de divorce et jusqu’aux opérations de partage à intervenir.
Si vous êtes d’accord tous les deux pour vendre la maison et la répartition du prix de vente, vous pouvez vendre la maison sans attendre votre divorce.

Nicole Vaillant
2025-09-20 21:10:21
Nombre de réponses
: 19
Oui, il est possible de laisser la maison gratuitement à son conjoint lors d'un divorce. La question du logement familial est souvent source de nombreux questionnements lors d'une séparation. La gestion du logement familial peut être un enjeu important, car il s'agit souvent du bien le plus important du couple. Lorsqu’un époux accepte que son ex-conjoint occupe gratuitement le logement familial après la séparation, cet arrangement doit être encadré par des dispositions inscrites dans la convention de divorce. Cette convention doit mentionner de manière précise qui bénéficiera de l’usage du bien, à quelles conditions et pour combien de temps. Il est essentiel de fixer une durée déterminée ou une échéance précise, au-delà de laquelle l’occupation devra cesser, afin de préserver l’équilibre entre les ex-époux. La jouissance gratuite du domicile après le divorce peut avoir des conséquences sur la fiscalité, car elle est considérée comme un avantage en nature et doit être déclarée comme tel. La somme à déclarer correspond généralement à une fraction de la valeur locative du bien, et cette règle s’applique pendant toute la durée prévue pour cette occupation dans la convention de divorce. Enfin, il est indispensable de bien comprendre les conséquences de laisser la maison gratuitement au conjoint et de prendre en compte les implications juridiques et fiscales de cette décision.

Olivier Thibault
2025-09-20 19:32:48
Nombre de réponses
: 11
Il est possible de conserver un bien après une séparation et chacun sera propriétaire avec les obligations habituelles, dont celles de rembourser le crédit bancaire en cours.
C’est une situation qui n’est possible qu’en cas de bonne entente.
Séparer un bien immobilier quand on n’est pas marié, c’est un peu comme le principe de l’assurance : se préparer au pire pour anticiper le meilleur.
Vendre le bien : si le couple décide de se séparer, ils peuvent décider de vendre le bien immobilier conjointement.
Lorsque la vente se fait sur un accord commun, chacun pourra récupérer une partie du prix de la vente.
Si votre ancien concubin ne veut pas vendre, il sera possible d’obtenir la vente en justice.

Émile Launay
2025-09-20 17:40:10
Nombre de réponses
: 16
La rupture d’un couple n’impose pas nécessairement l’obligation de se séparer d’un bien immobilier acquis ensemble.
En la matière la loi n’oblige rien et c’est aux ex-conjoints de se mettre d’accord.
Il est donc totalement possible de conserver l’identité de chacun en tant que propriétaire du bien immobilier.
La conservation d’un bien acquis en commun ne peut fonctionner qu’en cas de bonne communication et d’un niveau de confiance raisonnable.
Que faire si l’un des deux conjoints ne souhaite pas conserver le bien ?
Dans ce cas, l’autre conjoint peut tout à fait racheter sa part afin d’en devenir pleinement propriétaire.
Lorsqu’il y a des hésitations, et pour déterminer qui peut racheter le logement lors d’un divorce, le premier facteur à prendre en compte est financier.
Si l’un des conjoints ne dispose pas des ressources financières nécessaires pour racheter la part de l’autre, il aura peu de chances de conserver le logement, à moins qu’il ne verse une indemnité d’occupation.
Le conjoint qui a la garde des enfants est souvent prioritaire pour conserver le logement, car l’intérêt des enfants est pris en compte.

Nicolas Legrand
2025-09-20 16:42:23
Nombre de réponses
: 19
L’un des époux peut vouloir rester vivre dans le logement en cas de divorce.
Cela est possible sous certaines conditions.
En cas de divorce par consentement mutuel, et si le logement familial a été acheté en commun, l’un des époux peut céder ses droits sur le bien immobilier à l’autre.
Lors d’un divorce amiable, si le couple divorcé veut garder le domicile conjugal, il doit faire établir une convention d’indivision par le notaire.
Un couple divorcé peut aussi conserver l’habitation commune en créant une société civile immobilière.