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Est-il possible de divorcer sans période de viduité ?

Alexandria Albert
Alexandria Albert
2025-09-27 22:43:02
Nombre de réponses : 19
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La période de viduité commence-t-elle dès la prononciation du divorce ou bien au moment où le jugement du divorce est déclaré par le tribunal ? Si le divorce est prononcé par le mari à l’encontre de son épouse et y trouve son lieu sans que cela ne soit contrarié par certaines interdictions empêchant son effectivité, la période de viduité débute avec la prononciation du divorce et non avec son énonciation par le tribunal. C’est à partir de là, que la période de viduité est comptée, que la femme soit enceinte – jusqu’au moment de la naissance de son enfant – ou qu’elle fasse partie de celles qui désespèrent de leurs menstrues de trois mois, ou bien parmi celles qui ont des menstrues trimestrielles, car ce qui est pris en compte c’est son divorce par son mari, sachant que la Charia considère que cela est de son droit et que la décision revient à lui qu’il veuille divorcer sa femme ou bien la garder. Aussi, si la période de viduité de la femme débute du jour de son divorce par son mari et qu’elle ait pris fin, la femme lui devient étrangère et il est considéré comme faisant partie du nombre de prétendants desquels elle en choisit un pour fonder sa vie conjugale.
Franck Peltier
Franck Peltier
2025-09-27 21:15:39
Nombre de réponses : 14
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Quand une femme est répudiée avant la consommation du mariage et avant que les deux partenaires ne se retrouvent en intimité et aient un contact physique direct, la femme n’observe aucun délai de viduité. Elle devient libre dès qu’elle est répudiée. Et elle peut se remerier. Si le mariage était consommé, elle doit observer un délai de viduité selon une des manières suivantes. Premièrement, si elle se trouve enceinte, le délai de viduite s’étend jusqu’à son accouchement, peu importe que le délai soit long ou court. Deuxièmement, si la femme réudiée est majeure mais non enceinte, son délai de viduité est le temps de trois régles menstruelles après la répudiation. Troisièmement, la femme mineure qui ne voit pas ses règles et la femme ménopausée, observent un délai de viduite de trois mois en cas de répudiation.
Gilbert Guibert
Gilbert Guibert
2025-09-27 21:04:20
Nombre de réponses : 16
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Il n'est pas correct d'affirmer que le divorce ne se produit pas lorsque la femme est en période de menstrues ou dans un état de pureté rituelle où il y avait un rapport intime avec son époux. En effet, selon la jurisprudence et la pratique en matière de fatwa et de justice, un tel divorce est considéré comme valide bien qu'il soit interdit et constitue un péché. Le droit de prononcer le divorce appartient à l’homme. Si c'est la femme qui en fait la demande, la décision revient à l'époux. S'il refuse et qu'elle subit un préjudice, elle peut saisir la justice pour demander le divorce pour préjudice sans perdre ses droits. En revanche, si elle ne subit aucun tort mais craint de désobéir à Allah en restant avec lui, elle peut demander le khul‘ (divorce par rachat) et renoncer à certains de ses droits d’un commun accord. Concernant le délai de viduité (‘idda) de la femme divorcée, il s’agit d’un point de consensus basé sur la parole d’Allah : « Les femmes répudiées doivent observer un délai d’attente de trois cycles menstruels. La sagesse derrière cette période de viduité est de donner aux époux le temps de réfléchir et de reconsidérer la possibilité de rétablir leur mariage. La durée prolongée de l’attente est une miséricorde d’Allah envers l’homme et la femme ainsi qu’une protection pour la famille, qui pourrait être détruite en un moment de colère attisé par Satan.