Puis-je porter plainte pour adultère ?

William Costa
2025-07-19 01:06:43
Nombre de réponses
: 18
Pour entamer une procédure judiciaire en cas d’adultère ou d’infidélité, le conjoint trompé doit tout d’abord consulter un avocat spécialisé en droit de la famille.
Celui-ci l’aidera à constituer un dossier solide et à réunir les éléments de preuve nécessaires.
Il est essentiel de noter que certaines méthodes d’enquête sont illégales, comme la violation du secret des correspondances ou l’intrusion dans la vie privée.
Il convient donc de recueillir les preuves de manière légale, par exemple en faisant appel à un détective privé agréé.
Une fois les preuves réunies, l’avocat pourra engager la procédure devant le juge aux affaires familiales.
Le conjoint trompé devra alors prouver que l’adultère ou l’infidélité a eu des conséquences négatives sur la vie commune.
Si le juge estime que l’adultère ou l’infidélité constitue effectivement une faute, il peut prononcer le divorce aux torts exclusifs du conjoint fautif.
Toutefois, la jurisprudence tend à considérer que l’adultère n’est pas systématiquement une faute suffisamment grave pour justifier un divorce pour faute.
Si l’adultère était autrefois pénalement répréhensible en France, ce n’est plus le cas depuis 1975.

Vincent Gautier
2025-07-11 08:18:01
Nombre de réponses
: 18
Il n’est plus possible de déposer plainte pour adultère auprès des autorités policières ou judiciaires.
En revanche, l’adultère peut toujours être invoqué comme faute dans le cadre d’une procédure de divorce.
L’adultère peut être retenu comme motif de divorce pour faute.
Si la preuve de l’adultère est établie, le juge aux affaires familiales peut prononcer le divorce aux torts exclusifs du conjoint fautif.
L’infidélité ne constitue pas une infraction pénale et ne peut donc pas donner lieu à une plainte.
Toutefois, si elle est accompagnée d’autres agissements fautifs, il est possible de porter plainte pour ces derniers.
Il est interdit d’utiliser des moyens illégaux pour prouver l’adultère, comme le piratage informatique ou la violation du domicile.
Faute de pouvoir déposer plainte pour adultère ou infidélité, il existe plusieurs alternatives pour gérer cette situation.
Porter plainte pour adultère ou infidélité n’est pas possible au regard du droit français.
Néanmoins, l’adultère peut constituer une faute dans le cadre d’un divorce et avoir des conséquences juridiques importantes.

Sophie Gimenez
2025-07-04 23:02:22
Nombre de réponses
: 12
Pour pouvoir porter plainte pour adultère, il est nécessaire de rassembler des éléments probants démontrant la réalité de cette relation extraconjugale.
Il peut s’agir par exemple de témoignages, de photos ou encore de messages échangés entre les deux personnes concernées.
Toutefois, il est important d’être vigilant quant à la collecte de ces preuves, car certaines méthodes d’investigation peuvent être considérées comme illégales.
Si vous souhaitez engager une action en justice pour adultère, il convient de suivre une procédure spécifique.
Tout d’abord, il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille, qui pourra vous conseiller et vous accompagner dans vos démarches.
Ensuite, il faudra déposer une plainte auprès du tribunal compétent.
L’adultère, lorsqu’il est prouvé, peut avoir plusieurs conséquences sur le plan juridique.
Il peut entraîner la prononciation du divorce pour faute aux torts exclusifs du conjoint infidèle.
Ce dernier peut également être condamné à verser des dommages et intérêts au conjoint victime en réparation du préjudice moral subi.
L’adultère peut avoir un impact sur les modalités de garde des enfants ainsi que sur la fixation d’une prestation compensatoire ou d’une pension alimentaire.
Face à une situation d’adultère, il est essentiel de s’entourer d’un avocat compétent en droit de la famille.
Ce dernier pourra vous informer sur vos droits et obligations, vous conseiller sur la stratégie à adopter et vous représenter devant les tribunaux.
Il aura également pour mission de veiller au respect des règles de procédure et de garantir la confidentialité des informations échangées.

René Roussel
2025-06-26 21:18:51
Nombre de réponses
: 14
Si vous estimez disposer de preuves suffisantes pour démontrer l’adultère ou l’infidélité de votre conjoint, vous pouvez engager une procédure en vue d’obtenir réparation.
Voici les principales étapes :
Consulter un avocat : Un avocat spécialisé en droit de la famille pourra vous conseiller sur vos droits et les démarches à entreprendre pour porter plainte.
Rassembler les preuves : Comme mentionné précédemment, il est essentiel de disposer de preuves solides pour appuyer votre plainte.
Déposer une plainte : Vous pouvez déposer une plainte auprès du tribunal compétent, généralement le tribunal de grande instance du lieu de résidence du couple.
Suivre la procédure judiciaire : Une fois la plainte déposée, le juge examinera les éléments présentés et décidera des mesures à prendre.
Notez que la procédure peut être longue et coûteuse, et qu’il est important de bien peser les avantages et les inconvénients avant de décider de porter plainte pour adultère ou infidélité.
Il est donc recommandé de consulter un avocat pour être conseillé sur les méthodes légales pour réunir des preuves.
En cas d’adultère ou d’infidélité, le conjoint trompé peut engager une procédure en vue d’obtenir réparation.
Pour pouvoir porter plainte pour adultère ou infidélité, il est nécessaire d’en apporter la preuve.

René Cohen
2025-06-25 17:44:55
Nombre de réponses
: 17
Peut-on porter plainte pour adultère ou infidélité?
Depuis la loi n°75-617 du 11 juillet 1975 l’infidélité constitue une simple faute conjugale ; il n’est plus nécessaire de porter plainte.
L’adultère n’est plus considéré comme un délit pénal mais comme une faute civile.
Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance (article 212), le non-respect du devoir de fidélité constitue une faute conjugale.
L’article 229 du Code civil prévoit que le divorce peut être "demandé par l'un des époux lorsque des faits constitutifs d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune".
La faute doit rendre le maintien de la vie commune intolérable (Article 242 du Code civil)
La faute constitue une violation grave ou renouvelée aux devoirs et obligations du mariage
L’absence de réconciliation (la réconciliation des époux depuis l’adultère empêche de l’invoquer comme cause de divorce (article 244 du Code civil)).
L’époux fautif peut se voir refuser l’attribution d’une prestation compensatoire.
Se voir contraint de verser des dommages et intérêts au profil de « la victime » en réparation du préjudice moral.
Tout dépend en effet de si le juge estime que le comportement constitue "une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage rendant intolérable le maintien de la vie commune" (article 242 du Code civil).
C’est le juge qui détermine si le comportement de l’un des époux est suffisamment grave pour empêcher le maintien de la vie commune.
L’infidélité peut constituer une faute conjugale, qui peut être sanctionnée par le prononcé du divorce aux torts exclusifs du conjoint infidèle (avec versement d'une indemnité).
L'époux victime pourra demander le divorce aux torts exclusifs de son conjoint fautif (article 242 et s. du Code civil) si :
La faute doit rendre le maintien de la vie commune intolérable
La faute doit être prouvée par l'époux victime
Il ne doit pas y avoir eu de réconciliation
L’adultère peut être établi par n’importe quel moyen :
Un aveu écrit (journal intime, une lettre…).
Une attestation de l’entourage des époux (familial, amical, voire professionnel) dans laquelle il confirme d’avoir constaté l’adultère ;
Un rapport d’un détective privé ;
Une preuve dans le contenu d’un SMS attesté par un constat d’huissier (Cour de cassation 17 juin 2009)
La production de capture d’écran ;
Un relevé téléphonique ou des notes d’hôtels ;
Un échange de messages équivoques notamment d’envoi de photos intimes sur un réseau social via la messagerie privée (Cour de cassation, 30 avril 2014 n°13-16649).
Un époux ne peut verser aux débats un élément de preuve qu’il aurait obtenu par violence ou fraude.
Les preuves obtenues par un logiciel espion, via une messagerie piratée ne pourront ainsi pas être acceptées.
Les descendants (enfants ou petits-enfants) ne peuvent jamais être entendus ou témoigner concernant la faute de l’un de leurs parents.

Laurent Roy
2025-06-11 14:51:05
Nombre de réponses
: 15
Il est important de savoir que depuis la réforme du droit de la famille en 2004, l’adultère n’est plus considéré comme un délit pénal en France.
Toutefois, il peut encore constituer une faute permettant d’engager une procédure de divorce pour faute aux torts exclusifs du conjoint fautif.
Ainsi, pour porter plainte pour adultère, la victime doit saisir le juge aux affaires familiales (JAF) en engageant une procédure de divorce pour faute.
Pour cela, il est recommandé de recueillir des preuves solides et irréfutables, telles que des témoignages, des correspondances électroniques, des photos ou des vidéos.
Il convient toutefois de veiller à respecter le droit au respect de la vie privée et à ne pas commettre d’infractions lors de la collecte des preuves.
Faire appel à un avocat spécialisé en droit de la famille est vivement conseillé pour vous accompagner dans la procédure de dépôt de plainte pour adultère.
En effet, un avocat pourra vous aider à constituer votre dossier et à rassembler les preuves nécessaires pour démontrer la faute de votre conjoint.
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