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Est-il possible de bloquer l'autorité parentale du père de mes enfants ?

Claudine Gerard
Claudine Gerard
2025-05-23 21:16:55
Nombre de réponses: 10
En attendant l'audience, le tribunal peut prendre des mesures provisoires relatives à l'exercice de l'autorité parentale. Le tribunal peut également ordonner des mesures afin d'en savoir plus sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents. Il peut en particulier mettre en place une mesure judiciaire d'investigation éducative, des examens médicaux ou des expertises psychiatriques et psychologiques. Le tribunal rend un jugement. La demande doit être déposée ou adressée au tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l'action est exercée. Les parties sont convoquées au moins 8 jours avant l'audience. La convocation est adressée par lettre RAR. L'avocat est obligatoire pour toute les parties à la procédure. La procédure est orale ce qui veut dire que les demandes et arguments des parties doivent être présentés à l'oral à l'audience. Le tribunal auditionne les parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service à qui l'enfant a été confié. Le tribunal peut également entendre toute personne dont l'audition lui paraît utile. L'enfant aussi être auditionné par le tribunal à sa demande. Pour cette audition, Il peut être assisté d'un avocat. Le jugement est notifié par lettre RAR, dans un délai maximum de 8 jours. La notification est faite au requérant, aux parents, tuteur, personne ou service à qui l'enfant a été confié ou au tiers délégataire. Toutefois, le tribunal peut décider que la notification soit effectuée par un commissaire de justice. Les personnes auxquelles le jugement est notifié peuvent faire appel. L'appel doit être effectué dans les 15 jours qui suivent la notification la décision. L'avocat est obligatoire pour la procédure d'appel. C'est à l'avocat de faire la déclaration d'appel au greffe de la cour d'appel.
Claude Bourdon
Claude Bourdon
2025-05-16 16:48:50
Nombre de réponses: 12
Dans certains cas exceptionnels, il est possible de retirer à un parent le droit de prendre ces décisions. En effet lorsqu’une demande de déchéance de l’autorité parentale est présentée à un juge, ce dernier peut priver partiellement ou complètement un parent de son autorité parentale. Le meilleur intérêt d’un enfant peut dans certains cas justifier qu’en présence de motifs graves et de comportements répréhensibles d’un de ses parents que de dernier se voit retirer les attributs de l’autorité parentale. Les tribunaux reconnaissent que les comportements qui portent atteinte à la sécurité des enfants, de même que des manquements sérieux et injustifiés aux devoirs des parents constituent des motifs graves. Ainsi l’abandon d’un enfant, la brutalité, la violence ou des abus sexuels représentent des situations où la déchéance de l’autorité parentale peut être prononcée. Lorsqu’un parent se désintéresse complètement de son enfant, qu’il refuse de contribuer à ses besoins tant affectifs qu’en ce qui concerne ses besoins alimentaires ou qu’il ne voit plus ce dernier depuis plusieurs années, ce parent peut être déchu de son autorité parentale. Toutefois la seule absence d’un parent dans la vie de l’enfant ne justifie pas une demande de déchéance d’autorité parentale, l’abandon doit être confirmé par des gestes positifs où s’être prolongé sur une période assez longue pour trouver sa confirmation. Les Tribunaux reconnaissent qu’il peut y avoir abandon donnant ouverture à la déchéance de l’autorité parentale lorsque l’absence d’un parent est de plus de quatre années.
Aimée Bernier
Aimée Bernier
2025-05-04 17:43:33
Nombre de réponses: 6
Vous êtes membre de la famille ou tuteur d’un enfant et souhaitez demander le retrait, total ou partiel, de l’autorité parentale de l’un ou des deux parents de l’enfant. Le parent désigné met manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de son ou ses enfants. Ou si les père et mère se sont volontairement abstenus, pendant plus de deux ans, d'exercer les droits et de remplir les devoirs que leur impose l'article 375-7 du code civil quand une mesure d'assistance éducative a été prise à l'égard de l'enfant. Si vous souhaitez être assisté d’un avocat et que vos revenus et votre patrimoine sont insuffisants, vous pouvez bénéficier d’une aide financière de l’État, appelée aide juridictionnelle. Vos frais de procédure seront alors pris en charge totalement ou partiellement.
Émilie Roy
Émilie Roy
2025-05-04 16:12:06
Nombre de réponses: 14
Seul un juge peut priver un parent partiellement ou totalement de son autorité parentale. C’est une mesure exceptionnelle qui n’est pas appliquée à la légère. Pour priver un parent de l’exercice de son autorité parentale, une demande en déchéance de l’autorité parentale est présentée à un juge. Cette demande doit démontrer qu’il existe un motif grave qui justifie d’enlever partiellement ou totalement l’autorité parentale du parent et qu’enlever l’autorité parentale de ce parent est dans l’intérêt des enfants. Par exemple, la violence familiale et les manquements sérieux et injustifiés aux devoirs des parents peuvent être considérés comme des motifs graves par les juges. Ainsi, des juges ont prononcé la déchéance de l’autorité parentale dans des situations comme celles-ci : Abandon des enfants, Brutalité, Violence, Abus sexuels. L’emprisonnement d’un parent ne constitue pas, en soi, un motif grave justifiant la déchéance de l’autorité parentale.
Anaïs Humbert
Anaïs Humbert
2025-05-04 15:31:53
Nombre de réponses: 9
Un parent n’a pas le droit d’interdire les contacts entre l’autre parent et les enfants. Sauf circonstances exceptionnelles, un parent n’a pas le droit d’interdire les contacts entre l’autre parent et les enfants. Un parent qui veut faire interdire ou limiter les contacts entre les enfants et l’autre parent doit normalement retourner devant le juge pour le demander. Toutefois, s’il y a un danger physique ou psychologique pour les enfants, un parent peut prendre les mesures qu’il estime appropriées pour protéger les enfants avant de faire une demande en justice pour interdire ou limiter les contacts entre les enfants et l’autre parent. Un juge prendra la décision d’interdire les contacts entre un parent et ses enfants si des circonstances exceptionnelles justifient une telle mesure. Il n’est pas dans l’intérêt des enfants de favoriser une solution moins radicale. Un juge évaluera avec prudence la décision de priver les enfants de leurs contacts avec un parent. Si c’est possible, il favorisera une solution moins radicale, comme le maintien des contacts entre le parent et les enfants avec une supervision des rencontres. Des parents en prison peuvent ainsi avoir des contacts avec leurs enfants, lorsque le juge estime que c’est dans l’intérêt des enfants. Lorsque les circonstances le justifient, les juges préfèrent limiter ou circonscrire les contacts parent-enfants plutôt que de les interdire.