Quelle loi a défini le délit de violence psychologique ?

Hortense Bailly
2025-07-31 08:12:53
Nombre de réponses
: 9
La loi du 28 décembre 2019 a défini le délit de violence psychologique.
Cette loi a une portée générale et vise à protéger les victimes de violences psychologiques.
Elle complète ainsi les dispositions Morales et pénales de protection existantes.
Le Code pénal a été modifié par cette loi pour intégrer le délit de violence psychologique.
Cette conception Juridique nouvelle correspond à une demande formulée à plusieurs reprises ces dernières années par de nombreux professionnels et associations spécialisés.

Julie Camus
2025-07-31 02:36:26
Nombre de réponses
: 15
Une loi proposée par les députés Danielle Bousquet et Guy Geoffroy reconnaissant le délit de violence psychologique dans le couple a été adoptée le 9 juillet 2010.
Le délit de violence psychologique est défini par des actes répétés, qui peuvent être constitués de paroles et/ou d’autres agissements, d’une dégradation des conditions de vie entraînant une altération de la santé physique ou mentale.
Le délit est puni de 3 ans d’emprisonnement et 45000 € d’amende ou 5 ans d’emprisonnement et 75000 € d’amende selon la gravité du dommage.
La preuve peut être constituée de documents électroniques bien que la preuve la plus probante reste le certificat médical.
Les tribunaux français ont traité 59427 dossiers concernant la violence conjugale tandis que le nombre de personnes condamnées pour ce motif est passé de 10684 à 16773 entre 2005 et 2008.
La loi du 26 mai 2004 relative au divorce et applicable au 1er janvier 2005 a mis en place, au plan civil, la mesure d’éviction du conjoint violent du domicile conjugal.
La particularité des violences commises au sein du couple a été reconnue dès 1994 à travers l’article 222-13-6 du Code pénal qui définit un délit spécifique de violences et des peines aggravées dès lors que ces actes sont commis par le conjoint ou le concubin.
La loi portant création de la HALDE du 30 décembre 2004 réprime les provocations à la discrimination, la haine ou la violence et les délits de diffamation et d’injures publiques en raison du sexe de la victime.
La loi du 12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive facilite, sur le plan pénal, l’éloignement de l’auteur des violences du domicile de la victime à tous les stades de la procédure devant les juridictions répressives, tout en prévoyant, si nécessaire, la possibilité d’une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique.
Enfin la loi du 4 avril 2006 renforce la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs et accroît la répression des violences faites aux femmes, notamment – en élargissant le champ d’application de la circonstance aggravante à de nouveaux auteurs et à de nouvelles infractions.
Ce dernier texte introduit également la notion de respect dans les obligations du mariage.
Malgré cette loi se pose le problème de la définition et de la preuve.
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