:

Qui paie les frais de désolidarisation ?

Alice Maillard
Alice Maillard
2025-09-03 03:40:35
Nombre de réponses : 11
0
En cas de mésentente, en revanche, il peut être nécessaire de passer par une désolidarisation du compte joint. Autrement dit : temporairement, le compte en commun continue d'exister, mais sans solidarité. Chaque titulaire du compte en question devra donc donner son accord pour réaliser une opération. Si la désolidarisation est parfois gratuite, dans certaines banques elle peut atteindre les 105 euros ! En moyenne, dans les banques facturant cette opération, il faut compter environ 40 euros de frais. Troisième et dernière possibilité pour les ex-conjoints : que l'un d'eux reprenne l'emprunt en totalité. Cela permet notamment d'éviter d'avoir à revendre le bien acquis en commun, mais nécessite un accord de la banque. Les banques facturent en moyenne 254 euros de frais de désolidarisation selon les chiffres relevés par le site d'information financière MoneyVox dans le cadre d'une désolidarisation de crédit. Mais cette solution n'est pas toujours possible, ni souhaitée. Une alternative consiste alors à rembourser le crédit immobilier ou consommation par anticipation, c'est-à-dire avant le terme prévu.
Brigitte Michel
Brigitte Michel
2025-09-03 01:31:12
Nombre de réponses : 18
0
Les frais de désolidarisation sont payés par l’indivisaire qui conserve le bien. Le rachat de prêt implique le plus souvent de payer une indemnité de remboursement anticipé à la première banque (plafonnée à 6 mois d’intérêts et 3% du capital restant dû). La désolidarisation permet d’éviter le risque de ne pas pouvoir être remboursé. La libération du coemprunteur solidaire avec l’accord de la banque prend la forme d’un accord écrit, sans réserve ni condition, ou d’un avenant au contrat de prêt signé par toutes les parties. La banque s’assurera que l’emprunteur restant dispose de revenus suffisants pour assumer seul le prêt. Si la banque refuse la désolidarisation, il vaut peut-être mieux procéder à un rachat de prêt par une autre banque, même si le taux du nouveau prêt s’avère moins avantageux.