Est-il possible de divorcer d'un mariage religieux catholique ?

Denise Gilles
2025-05-21 01:16:10
Nombre de réponses: 2
Aucune puissance humaine ne peut rompre un mariage sacramentel et consommé sauf la mort.
L’Eglise catholique peut juger que le mariage n’a que les apparences d’un vrai mariage et prononcer sa nullité.
La reconnaissance de nullité de mariage permet ainsi à une personne divorcée civilement de se marier religieusement et non de se « remarier » puisque le premier mariage déclaré nul est considéré comme n’ayant jamais existé.
La déclaration de nullité de mariage ne repose pas sur une faute.
Il ne s’agit pas de régler un contentieux entre les époux mais d’étudier la validité du mariage.

Georges Fleury
2025-05-21 01:13:33
Nombre de réponses: 5
Bien qu’il soit possible d’obtenir le divorce en déposant une demande devant la Cour supérieure comme l’a fait Gisèle, seul le lien civil sera rompu puisque le divorce religieux n’existe pas pour l’Église catholique. L’Église considère le sacrement du mariage comme indissoluble. Toutefois, le non-respect d’une condition de validité du mariage religieux pourrait en justifier l’annulation. C’est le non-respect de l’une de ces conditions de validité ou des obligations qui en découlent qui peut entraîner une déclaration de nullité d’un mariage religieux. Il appartient à celui qui demande l’annulation d’en faire la preuve. Seule l’annulation aura pour effet de considérer le mariage comme n’ayant jamais existé.

Monique Lopez
2025-05-21 00:40:43
Nombre de réponses: 6
Pour l’Eglise catholique le divorce religieux n’existe pas.
Le sacrement du mariage est indissoluble.
Les baptisés marié religieusement puis divorcés civilement ne peuvent donc se remarier religieusement, tant que leur conjoint est en vie, car leur premier mariage, aux yeux de l’Eglise, reste valide.
Mais dans certains cas très précis, l’Eglise catholique peut juger que le mariage est invalide, essentiellement en raison d’un vice de consentement et prononcer une déclaration en nullité de mariage.
La reconnaissance de nullité de mariage permet ainsi à une personne divorcée civilement de se marier religieusement et non de se « remarier » puisque le premier mariage déclaré nul est considéré comme n’ayant jamais existé.

Paulette Gauthier
2025-05-21 00:03:03
Nombre de réponses: 3
Pour les personnes divorcées et engagées dans une nouvelle union, remariées civilement ou non, ainsi que pour les personnes baptisées ayant épousé une personne divorcée, le droit de l’Eglise ne reconnaît pas la validité du second lien tandis que demeure la permanence du premier. La question de la non-admission des sacrements de mariage, pénitence et eucharistie est vécue douloureusement pour beaucoup et est souvent mal comprise. Ces sacrements sont signes de l’alliance établie du Christ et de l’Eglise, qui invite alors les divorcés remariés à vivre en chrétiens leur situation, comme un réel chemin de sainteté possible. La grâce de Dieu ne se limite pas aux sacrements : elle se déploie dans la réception de la Parole de Dieu et dans la prière, l’esprit de charité, l’engagement pour la justice et la paix, le pardon mutuel, etc. Et ces personnes demeurent à part entière membres de l’Eglise, qui doit en avoir particulièrement soin : Avec un grand amour, tous feront en sorte qu’ils ne sentent pas séparés de l’Eglise, car ils peuvent et même ils doivent, comme baptisés, participer à sa vie.

Émilie Lelievre
2025-05-20 23:39:42
Nombre de réponses: 4
L’Eglise Catholique considère alors le mariage religieux comme un sacrement indissoluble et ne peut accepter un second mariage, qu’il s’agisse d’une messe ou d’une simple bénédiction des alliances.
Il existe cependant de rares cas où elle peut reconnaître la nullité du premier mariage religieux.
En principe, les institutions catholiques peuvent reconnaitre la nullité du premier mariage religieux pour remettre en question l’existence d’un véritable engagement sacramentel des époux dès le début de leur mariage.
Les cas sont en revanche précis et doivent être prouvés.
Il existe différents motifs de nullité : Les cas de mariage forcé, de violence ou de crainte vis-à-vis de son époux ;
Le consentement non éclairé: défaut de discernement d’un des conjoints, dol (dissimulation d’un élément de la vie d’un des deux conjoints), erreur sur la personne (dans le cas où un conjoint révèle une nature tout à fait différente après son mariage) ;
L’incapacité à assumer les obligations essentielles du mariage ;
Les différentes exclusions, soit le refus de la part d’un des deux conjoints de mener une vie conjugale traditionnelle : refus définitif de procréer, d’être fidèle ou d’honorer son serment matrimonial.
La procédure d’annulation d’un mariage religieux est longue (de 1 a 2 ans) et son issue est souvent incertaine.
Sous l’influence du Pape François, l’Eglise catholique tend cependant à étudier avec une psychologie différente les différents dossiers pour redonner une chance aux personnes ayant connu un premier échec de mariage et leur permettre de refonder une famille suite à une nouvelle rencontre amoureuse.
La question du remariage à l’église suscite des frustrations pour les catholiques divorcés et remariés.
Outre l’impossibilité de se remarier religieusement en cas de refus d’annulation, il leur est également impossible de recevoir la communion.
La procédure de nullité commence à gagner du terrain, toutefois les motifs sont encore jugés trop peu nombreux et restreignent grandement les possibilités des divorcés.

Zoé Dupuy
2025-05-20 22:45:29
Nombre de réponses: 5
L’Église ne se reconnaît pas le droit de délier « ceux que Dieu a unit ». Ainsi l’Église ne reconnaît pas le divorce. Une personne divorcée civilement est donc considérée par l’Église comme toujours « liée » par l’engagement du sacrement de mariage. Il peut être demandé à l’Église de vérifier si les conditions pour qu’il y ait lien étaient présentes au moment de l’engagement, c’est le Tribunal ecclésiastique qui peut alors dire que non, l’on parle alors de « nullité ». Si cette personne contracte un « nouveau mariage civil » elle ne peut pas de nouveau recevoir le sacrement du mariage. Dans le sacrement du Mariage, l’engagement des époux « crée un lien » que rien ni personne ne peut ôter. Ces « droits et obligations » cessent à la mort de l’un des deux époux ou par une procédure juridique : le divorce.