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Comment se passe un divorce religieux ?

Valentine Rodrigues
Valentine Rodrigues
2025-06-12 20:29:11
Nombre de réponses: 13
Pour rompre un mariage religieux, il faut impérativement procéder à une cérémonie religieuse au cours de laquelle le mari doit remettre à son épouse, en présence d’un « Beth-Din » (Tribunal Rabbinique), un Guet ou acte de divorce. Le divorce religieux suit une démarche spécifique sur le plan de la halakha. En France, cette démarche religieuse sera précédée du divorce civil. D’autre part, dans le cas où le mari se montrerait récalcitrant à donner le Guet, il existe une jurisprudence en France qui peut le condamner à de lourdes peines financières à titre de dommages et intérêts. Pour que le dossier du guet soit ouvert, il faut produire les documents nécessaires. Le Tribunal Rabbinique de Paris fait de la médiation familiale un préalable obligatoire à toute demande en divorce. Nous conseillons tout particulièrement à la femme qui va divorcer de prendre rapidement contact avec le « Beth-Din » (Tribunal Rabbinique). Elle recevra des conseils tant religieux que civils pour préparer sa séparation et éviter ainsi des problèmes éthiques qui pourraient entacher son avenir et celui de ses enfants.
Margot Baudry
Margot Baudry
2025-06-06 04:37:51
Nombre de réponses: 8
L’Église ne se reconnaît pas le droit de délier « ceux que Dieu a unit ». Ainsi l’Église ne reconnaît pas le divorce. Il peut être demandé à l’Église de vérifier si les conditions pour qu’il y ait lien étaient présentes au moment de l’engagement, c’est le Tribunal ecclésiastique qui peut alors dire que non, l’on parle alors de « nullité ». Une personne divorcée civilement est donc considérée par l’Église comme toujours « liée » par l’engagement du sacrement de mariage. Si cette personne contracte un « nouveau mariage civil » elle ne peut pas de nouveau recevoir le sacrement du mariage.
Hortense Da Silva
Hortense Da Silva
2025-05-28 09:15:24
Nombre de réponses: 12
Le divorce religieux n’existe pas pour l’Église catholique. L’Église considère le sacrement du mariage comme indissoluble. Le non-respect d’une condition de validité du mariage religieux pourrait en justifier l’annulation. L’incapacité d’assumer les obligations conjugales, la non-consommation du mariage, le consentement non valide dû à une incapacité mentale, l’absence de consentement des parents pour les mineurs constituent des motifs valables d’annulation du mariage religieux catholique. Quant à des motifs comme l’adultère, l’alcoolisme et la cruauté, ils pourront être considérés, mais uniquement en appui à la demande d’annulation. L’annulation du mariage catholique s’opère en deux étapes, l’enquête préliminaire et ensuite le procès judiciaire ecclésiastique. Le rôle de l’enquêteur lors de l’enquête préliminaire est de déterminer s’il existe des raisons sérieuses de croire que le mariage pourrait être déclaré nul avant que ne soit introduite la cause au niveau judiciaire. Une fois cette étape passée, la demande est transférée devant un tribunal ecclésiastique. Il en existe un à Québec et un autre à Montréal. Toute la procédure se déroule à huis clos, c’est-à-dire en présence des parties impliquées seulement. Comme dans un procès civil, les parties sont représentées par des avocats, il y a un interrogatoire où l’on va entendre les témoignages. Par la suite, le dossier peut être transmis à un psychologue ou un psychiatre pour avoir un avis d’un professionnel. Enfin, il revient au juge ecclésiastique de se prononcer sur l’annulation du mariage. La personne qui entrevoit de demander l’annulation de son mariage religieux doit savoir que les frais de chaque cause sont fixés à 1 500,00$. Il est important de consulter un juriste pour avoir des conseils juridiques avant la célébration du mariage.
Michel Delannoy
Michel Delannoy
2025-05-21 06:05:41
Nombre de réponses: 9
Le divorce est l’annulation d’une union qui est une responsabilité qui incombe au mari et non à la femme, par une formulation directe ou indirecte. Il faut d’abord que le divorce soit prononcé, une seule fois et peu importe la langue dans laquelle il est prononcé. Et nous avons 2 types de formules pour cela : la formule directe : « je te divorce » … ne laissant aucune ambiguïté la formule indirecte : avec un sous-entendu « rentre chez ta mère » et là, le mari sera interrogé afin de savoir ce qu’il sous entendait et quelle était son intention ou par l’envoi d’un sms de divorce. Le statut du divorce dépend du contexte, en l’occurrence il peut être permis, détestable, interdit, obligatoire ou recommandé. Il y a le statut où le divorce devient obligatoire pour celui qui jure de ne pas avoir de rapport avec sa femme plus de 4 mois, à terme il se doit de récupérer sa femme ou de la divorcer. Une fois le divorce prononcé, il y aura une période de viduité, qui est d’attendre une période de 3 menstrues, durant laquelle le mari et la femme seront toujours mariés. Le mariage sera seulement en suspens qui par conséquent implique que chacun doit continuer d’honorer son rôle au sein du mariage. Il faut être vigilant car il y a 2 catégories de divorces, il y a le divorce selon la Sounnah et le divorce bid’i, par innovation qui est par conséquent non conforme à la Sounnah. Il est important d’appliquer les règles du divorce afin que celui-ci soit conforme et valide. Le statut du divorce dépend du contexte, il y le divorce qui est permis en cas de besoin et il est détestable de le faire sans raison valable.