Qui gagne le plus dans un divorce ?

L'équilibre entre les revenus n'a toutefois pas la même influence selon le type de couple. Dans le mariage, l'apport prépondérant de l'homme est stabilisateur, tandis que l'égalité entre les revenus remplit ce rôle chez les couples en cohabitation. L'influence du revenu est moins importante chez les couples pacsés. Le revenu le plus important demeure apporté par l'homme dans 49,3% des cas. Les revenus du couple sont assurés entièrement par la femme dans deux couples sur 100 et par l'homme dans 14,5% des cas. Ce risque accru de séparation s'observe aussi bien chez les couples mariés que pacsés où simplement vivant ensemble et est plus importante parmi les revenus les plus faibles. L'étude pointe l'émergence d'un nouvel équilibre égalitaire vers lequel évolue le profil du couple stable, même si le risque de séparation demeure toujours plus bas chez les couples où l'homme est le principal pourvoyeur de revenu. Les auteurs estiment néanmoins, que le plus fort taux de séparation qui se maintient chez les couples où la femme est la principale pourvoyeuse de revenu indique clairement que dévier des normes est difficile à accepter même dans des pays comme la France où l'emploi féminin est élevé et soutenu par des politiques familiales.

Les femmes qui apportaient peu ou pas de ressources au ménage durant leur vie maritale perdent le plus. Les femmes perdent financièrement à se séparer, avec une perte plus importante pour les femmes. La perte de niveau de vie directement imputable à la rupture est de l'ordre de 20 % pour les femmes et de 3 % pour les hommes. Les femmes qui gagnaient plus que leur conjoint gagnent en niveau de vie. Celles qui gagnaient plus que leur conjoint gagnent en niveau de vie de + 1 % en moyenne. Celles qui apportaient peu ou pas (moins de 40 %) de ressources au ménage durant leur vie maritale perdent le plus, perdent 26,5 % en moyenne. Les hommes perdent financièrement à se séparer. Le niveau de vie des femmes baisse : - 14,5 % en moyenne entre 2008, où elles vivaient en couple, et 2010, où elles vivent sans conjoint. Le niveau de vie des femmes baisse de 14,5 % en moyenne. Les hommes gagnent après rupture + 3,5 % en moyenne. Il est possible de dire que les hommes gagnent le plus dans un divorce.

Les couples où la femme gagne plus de 55% des revenus sont plus susceptibles de se séparer, avec un risque accru de 11 à 40% par rapport à ceux ayant des revenus égaux. Ce risque augmente à mesure que la contribution financière de la femme s'élève. Les couples où la femme contribue plus fortement au revenu commun que son partenaire masculin encourent un risque plus élevé de séparation.

La femme gagne plus que son conjoint dans un quart des couples en âge de travailler. Lorsque la part des revenus de la femme dépasse 55 % du revenu total du couple, le risque de séparation augmente significativement. Le risque de séparation croît à mesure que la part des revenus de la femme augmente. Une autre possible interprétation viendrait des femmes financièrement plus dotées que leur conjoint pour qui la séparation pourrait être plus envisageable en cas d’insatisfaction conjugale, car elles ont les capacités financières de vivre sans conjoint. Ces couples présentent un risque de rupture supérieur de 11 à 40 % par rapport aux couples dont les revenus sont équitablement répartis. Le risque de séparation est plus élevé lorsque la femme gagne plus que son conjoint.

La souffrance morale et les difficultés financières provoquées par un divorce affectent davantage les femmes que les hommes, particulièrement si le couple avait des enfants. D’après une étude menée par l’Institut britannique pour la recherche sociale et économique, 27% des femmes divorcées touchent le seuil de pauvreté. C’est trois fois plus que les hommes. Les revenus de l'homme - qui paie pourtant généralement une pension alimentaire - augmentent en moyenne de 25% après le divorce. Ceux des femmes tombent par contre fréquemment sous le niveau d’avant le divorce. A moins de se remarier, l'homme est gagnant. S'attaquer aux différences dans les rôles des hommes et des femmes sur le marché du travail et au sein de la famille est la seule manière de limiter ou de gommer les inégalités. En attendant, le mythe de la femme qui profite du divorce pour extorquer un maximum de sous à son ex a vécu. Dans bien des cas, elles sont les victimes de règlements financiers injustes et non respectés.

None. Le texte fourni décrit en détail les différentes formes que peut prendre la prestation compensatoire lors d'un divorce, notamment son versement sous forme de capital, d'attribution d'un bien, de rente viagère, ou de versements périodiques, mais ne répond pas explicitement à la question de savoir qui gagne le plus dans un divorce. Il expose les conditions et les modalités de versement de la prestation compensatoire mais ne compare pas les gains ou les pertes financières des deux parties impliquées dans le divorce. Par conséquent, selon les instructions fournies, la réponse appropriée est "none" car le texte ne répond pas directement à la question posée.