Comment est-ce que les biens immobiliers sont partager en cas de divorce ?

Diane Pascal
2025-07-20 14:27:07
Nombre de réponses
: 7
L’administration perçoit 2,5% du montant des biens partagés.
Pour calculer la taxe globale et la somme à payer, il faut dresser une liste précise des biens partagés, en mentionnant la valeur de chaque bien.
Si les époux partagent verbalement leurs biens avant d’entamer la procédure de divorce, ils échappent au droit de partage.
Mais il ne suffit pas de partager les biens verbalement pour ne pas payer cette taxe, il faut anticiper la vente des biens et partager le prix de vente sans rédiger un acte le constatant.
Si vous décidez de conserver vos biens immobiliers soumis à la publicité foncière, un acte de partage rédigé par un notaire est indispensable et inévitable.
Le droit de partage sera imposé par l’administration fiscale et devra être payé.
Cette taxe porte sur la valeur nette des biens conservés à laquelle on déduit les éventuels emprunts et charges.
Par exemple : le partage d’un bien immobilier d’une valeur de 700 000 Euros avec un crédit immobilier de 400 000 Euros engendre un droit de partage sur la somme de 300 000 Euros.
Si vous vendez votre bien immobilier avant d’entamer la procédure de divorce, le droit de partage n’est pas dû car aucun acte n’est établi.
Au moment de la demande de divorce, la convention de divorce qui mentionne et régit les conséquences du divorce ne portera pas la mention de la vente intervenue avant le dépôt de ladite convention, ni son partage et son prix.
L’administration fiscale considère cette pratique comme étant régulière au regard de la législation fiscale.

Margaux Pereira
2025-07-20 12:22:35
Nombre de réponses
: 12
Dans le régime de la communauté légale, tous les biens immobiliers acquis pendant le mariage sont des biens communs, sauf s'ils ont été achetés par un seul époux avec son argent propre ou construits sur le terrain appartenant à l'un d'eux. Par conséquent, lorsque la communauté comporte un bien immobilier et qu’un divorce intervient, il est partagé entre les époux de manière égale. Ces derniers peuvent décider : de le vendre et de se répartir le produit de la vente ; de le conserver pour l’un des époux, celui-ci devant alors verser à l’autre une soulte ou lui permettre de compenser avec d’autres biens ; de le conserver en indivision, généralement pour louer son bien immobilier à un tiers.
Lorsqu’un mariage soumis au régime de la séparation des biens est rompu, chaque époux reprend les biens immobiliers personnels qui lui appartiennent. Si un bien a été acquis pendant le mariage, son propriétaire est l’époux désigné dans l’acte de vente. Néanmoins, l'autre époux peut faire valoir sa créance, s’il en a financé une partie. Les biens immobiliers achetés en commun pendant le mariage relèvent de l’indivision. En cas de divorce, ils doivent donc être partagés selon la répartition prévue dans l'acte d’achat. Si celle-ci n’a pas été précisée, les ex-époux sont réputés être propriétaires à parts égales. Les ex-époux peuvent ensuite décider de vendre le bien, de le conserver en indivision, ou encore de le réserver à l’un d’eux, en échange d’une soulte.
Tous les biens des époux mariés sous le régime de la communauté universelle sont des biens communs. En cas de divorce, le partage des biens immobiliers se fait donc à parts égales entre eux. Il en est de même si le bien est acquis par un seul des deux époux, pendant la procédure de divorce. L’autre époux peut toutefois signer une lettre de renonciation du bien immobilier pendant le divorce, afin d’exclure ledit bien de la communauté. Par cet acte, le conjoint abandonne tous ses droits sur le bien acquis.
Dans les divorces contentieux, le juge aux affaires familiales peut : homologuer le projet de partage ; ordonner le partage sur les recommandations des avocats de chaque époux ; décider de la vente aux enchères du bien ; accorder un délai d’un an aux époux, après le prononcé du divorce, pour partager leurs biens. À défaut d’accord dans ce délai, le juge statue sur le sort du bien. Vous pouvez garder la maison en cas de divorce si : elle vous appartient en propre ; elle vous est attribuée en échange d’une soulte ; vous avez décidé de la conserver en indivision avec votre ex-époux.

Laurence Cohen
2025-07-20 12:06:57
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: 13
Les biens à partager au moment de liquider la communauté sont les biens et les dettes en commun. Les biens propres ne sont pas partagés, chaque époux reprend alors les biens qu'il possédait. Pour les biens immobiliers, l'intervention de votre notaire sera obligatoire car la liquidation portera sur des biens soumis à publicité foncière au service des impôts. La résidence principale peut être attribuée à l'un des époux au moment du partage, et en contrepartie, il aura l'obligation de racheter la moitié de la maison ou de l'appartement de son conjoint. Le montant de la soulte correspond à la valeur de la part de ratchet de la maison, et peut être calculé en fonction de la valeur de la maison et du capital restant dû sur le prêt. Le partage des biens immobiliers peut également impliquer la vente d'un bien immobilier commun pendant le divorce, mais il est important de noter que le produit de la vente doit être inclus dans l'état liquidatif du régime matrimonial.