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Qui doit amener l'enfant à l'autre parent ?

Antoine Leconte
Antoine Leconte
2025-07-03 07:14:30
Nombre de réponses : 11
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Normalement au stade de la rupture, les policiers n’interviennent pas pour déplacer les enfants d’un parent vers l’autre. En principe, tant qu’un juge n’a pas rendu un jugement sur la garde des enfants, les parents ont le droit de voir leurs enfants quand ils le souhaitent. Ce droit appartient également aux deux parents et doit être exercé dans le meilleur intérêt des enfants. Des exemples qui vont à l’encontre du meilleur intérêt des enfants : Des parents qui se disputent à l’école ou à la garderie à propos de qui emmène les enfants avec lui. Un parent qui se présente chez l’autre pour emmener les enfants de force et qui frappe et sonne à la porte à répétition. Une situation qui dégénère au point où l’on doit appeler les policiers. Pour prévenir les conflits, chaque parent doit exercer ses droits sans en abuser et tenir compte des droits de l’autre parent. Lorsqu’un juge doit décider à qui ira la garde des enfants, la stabilité des enfants est un facteur important. Si un parent impose sa vision de la garde des enfants, l’autre peut agir. Dès la rupture, l’autre parent a le droit de demander à un juge de rendre une décision urgente sur la garde des enfants. La stabilité des enfants est un critère parmi d’autres. Il est donc possible que le juge décide de donner la garde des enfants à un parent même s’ils vivaient avec l’autre parent depuis la rupture et que beaucoup de temps s’est écoulé depuis.
Pierre Philippe
Pierre Philippe
2025-06-19 17:11:34
Nombre de réponses : 15
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En cas d'urgence, cela permet à l'autre parent de venir chercher l'enfant sur le lieu de vacances. Il est utile de prévenir l'autre parent du lieu où se trouve l'enfant. Vous pouvez de même choisir les activités de votre enfant. Pendant les week-ends et les vacances, vous choisissez librement le lieu d'hébergement.
Guillaume Seguin
Guillaume Seguin
2025-06-19 15:36:28
Nombre de réponses : 10
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Lorsque les parents ont déjà un jugement, ils sont dans l’obligation de le respecter. Il arrive que des motifs sérieux poussent un parent à garder l’enfant chez lui et refuser l’accès à l’autre parent. Si un parent saisit le tribunal parce qu’il ne voit plus son enfant, le juge tranchera toujours selon le meilleur intérêt de l’enfant. Par conséquent, un parent qui ne voit plus son enfant, est en droit de savoir où se trouve son enfant, d’être mis au courant des choses importantes qui touchent l’enfant, de prendre part à la prise des décisions importantes qui concernent l’enfant. Il conserve le droit de voir son enfant, jusqu’à ce qu’un tribunal en décide autrement. Il est préférable que les parents respectent la décision de l’enfant, afin de conserver une relation harmonieuse avec lui. À partir d’un certain âge, on considère que les enfants sont assez âgés et matures pour pouvoir décider avec quel parent ils veulent ou ne veulent pas passer leur temps, même si un jugement avait ordonné une garde différente. C’est au tribunal de déterminer si les désirs de l’enfant concordent avec son intérêt. Si c’est l’enfant qui ne désire plus voir son parent, il est primordial de tenter de dialoguer de manière respectueuse avec lui. Il est possible d’aller en médiation pour discuter de la situation et trouver une entente. Le parent qui ne respecte pas le jugement peut être condamné pour outrage au tribunal et un changement dans la garde de l’enfant peut être ordonné.
Charlotte Guillaume
Charlotte Guillaume
2025-06-19 13:04:42
Nombre de réponses : 5
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Il n'y a pas d'informations directes dans le texte concernant qui doit amener l'enfant à l'autre parent. Les parents doivent être informés de toutes les décisions qui concernent l'enfant. Si l'un des parents peut décider certains actes sans l'autre, il doit impérativement informer l'autre parent. Il faut distinguer les actes usuels et les actes non usuels. Acte usuel : le parent peut agir seul sans l'autorisation de l'autre (mais il devra l'informer) Il s'agit des actes communs de la vie courante, des actes du quotidien de l'enfant. Utilisation d'un mode de transport habituel (vélo, bus, tramway, métro..) Acte non usuel : le parent devra recueillir l'accord de l'autre préalablement Il s'agit des actes qui engagent pour l'avenir ou bien qui touche aux droits fondamentaux de l'enfant. En cas de désaccord des parents sur les décisions relatives à l'enfant, seul le Juge aux Affaires familiales sera compétent pour trancher la question.
Christine Charpentier
Christine Charpentier
2025-06-19 12:59:49
Nombre de réponses : 8
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C’est au parent qui bénéficie du droit de visite et d’hébergement qu’il revient de venir chercher et de ramener l’enfant au domicile du parent chez qui la résidence habituelle est fixée. Cependant, le parent peut confier cette mission à une personne de confiance. Le parent chez lequel réside l’enfant peut se rendre coupable du délit de non-représentation d’enfant lorsqu’il ne remet pas l’enfant au parent bénéficiaire du droit de visite et d’hébergement. Le droit de visite et d’hébergement est un droit et non une obligation pour le parent bénéficiaire. Ce dernier n’est donc pas dans l’obligation de venir chercher le ou les enfant(s). Sauf mention contraire dans la décision rendue par le Juge aux affaires familiales, les frais de transport sont à la charge du parent bénéficiaire du droit de visite et d’hébergement.