Quelles sont les solutions efficaces pour protéger son conjoint lors d'un achat immobilier ?

Pour te protéger, tu as trois cas possibles : Te marier : la partie de l’un revient à l’autre sans droit de succession. Faire un testament : il permet de décider la suite des évènements (jouissance du bien, loyer, part du bien …). Tu peux transmettre sans aucun droit de succession. Création d’une Société Civile Immobilière (SCI) avec ton conjoint ou ta conjointe. En cas de séparation : chacun peut garder sa part, racheter celle de l’autre, revendre ses parts à une autre personne. Dans le cadre d’une SCI vous pouvez prévoir des portes de sortie. Tu n’es pas obligé de te marier pour être protégé ou protéger la personne qui partage ta vie en cas de décès ou autre. Il existe plusieurs solutions comme vu précédemment. Le Démembrement croisé de part sociale est également une solution : ainsi lors de la détention de biens en couple en SCI, vous êtes tous les deux pleins propriétaires par l’intermédiaire de vos parts sociales de cette société. Si vous n’êtes ni mariés, ni pacsés avec un testament, la solution est de « donner » l’usufruit de ta part à ton partenaire et inversement.

Il existe plusieurs solutions juridiques permettant de protéger efficacement son conjoint. Le préciput permet au conjoint survivant de prélever certains biens avant le partage de la succession. Évite l'indivision sur la résidence principale, permettant au conjoint survivant de conserver le domicile. La réversion d'usufruit est une option permettant de prolonger l'usufruit au profit du conjoint survivant. Sécurise la situation financière du conjoint survivant sans léser les enfants. La donation au dernier vivant est un acte notarié qui permet d'augmenter les droits du conjoint survivant. La clause d'attribution intégrale permet de transférer l’ensemble du patrimoine commun au conjoint survivant, sans qu’une succession ne soit ouverte à ce stade. Anticiper la succession avec les bonnes stratégies permet de protéger son conjoint tout en préservant les intérêts des enfants. Que ce soit à travers le préciput, la réversion d'usufruit, la donation au dernier vivant ou la clause d'attribution intégrale, chaque solution offre des avantages spécifiques. Il est recommandé de consulter un professionnel pour déterminer la solution la plus adaptée à la situation patrimoniale.

Lorsque deux pacsés ou deux concubins acquièrent un bien immobilier, en principe chacun est propriétaire de la part acquise à son nom, d'où l'importance de veiller à la bonne rédaction de l'acte d'achat. Mentionnez dans l'acte de vente les apports respectifs de chacun. Le but : éviter les contestations ultérieures en cas de revente, de divorce ou de décès. Si vous avancez une partie de l'argent de la transaction à votre conjoint, si vous financez seul de gros travaux dans le logement ou si votre participation au remboursement du prêt augmente, pensez à conserver des preuves et des justificatifs. Concubins comme partenaires de pacs n'étant pas des héritiers légaux, si vous souhaitez vous protéger mutuellement afin de ne pas vous retrouver à la porte de chez vous, demandez au notaire d'insérer dans l'acte de vente une clause de rachat au profit de votre concubin ou l'attribution préférentielle du logement à votre partenaire. Ainsi, en cas de décès, à condition d'indemniser les héritiers, vous pourrez acquérir la quote-part du logement détenue par le défunt. D'autres solutions sont possibles par testament, indispensable pour les couples non mariés : legs d'un usufruit, d'un droit d'usage et d'habitation… Afin de limiter l'impact financier d'un décès, en cas de crédit immobilier, assurez-vous chacun à 100 %.