Comment puis-je forcer la vente d'une maison ?

Sylvie Jean
2025-07-21 19:44:02
Nombre de réponses
: 5
Nul n’étant tenu de demeurer en indivision, quelles sont alors les solutions qui s’offrent à vous pour forcer la vente en indivision ?
Le projet de vente d’un bien en indivision qui regroupe l’accord des indivisaires qui détiennent conjointement les 2/3 de la valeur totale des biens indivis peut malgré tout aboutir.
Lorsque les indivisaires restants continuent de s’opposer à la vente et que le notaire a dûment dressé le procès-verbal de difficultés, il est envisageable de saisir le TGI du lieu de constitution de l’indivision.
Le juge appréciera le contexte de la vente et ne pourra prononcer une vente forcée que si elle ne porte pas un préjudice financier important aux autres indivisaires.
La saisine du Tribunal de Grande Instance en vue de forcer la vente en indivision peut également intervenir dans le but de demander le partage judiciaire des biens de la succession.
Une fois la décision de forcer la vente prise, les indivisaires peuvent toujours revenir sur leurs déclarations et choisir le partage à l’amiable.
Dans le cas contraire, on procédera à la vente aux enchères des biens du patrimoine commun : c’est la licitation.

Lucy Henry
2025-07-21 17:10:28
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: 12
Généralement pour forcer une vente, l’acheteur met en demeure le vendeur de réitérer son engagement et de signer l’acte authentique sous un certain délai.
En cas de défaillance du vendeur, l’acheteur pourra engager une action en justice.
Pour forcer une vente, il suffit que les deux parties aient signé un compromis.
Cet acte juridique est encore appelé promesse synallagmatique de vente.
Lorsque cet avant-contrat est signé, le vendeur s'engage envers l'acheteur et inversement.
Sur le plan juridique, le compromis vaut vente même si le transfert des fonds n'a pas encore été effectué.
Très souvent, les clauses du compromis de vente prévoient que la date du transfert des fonds est prévue pour le jour de la signature du contrat.
En cas de rétractation du vendeur, l'acquéreur dispose de moyens juridiques pour le contraindre.
Avec Avocats Picovschi, vous pourrez demander non seulement la vente forcée, mais également le paiement de dommages et intérêts.
Pour bénéficier d'une action en vente forcée, plusieurs conditions doivent être remplies.
La première est qu'un accord sur l'action de vente et le prix doit être donné.
Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de signer un compromis de vente avant que celle-ci soit valide.
Un simple accord verbal est donc suffisant.
La deuxième condition est que le vendeur ou l’acheteur cherche à se soustraire à la vente.
Si ces deux conditions sont réunies, l'acquéreur, ou le vendeur, est en mesure de saisir un juge pour une exécution forcée de la vente.
Il doit toutefois respecter les règles de procédure de droit civil pour assigner son adversaire.
En cas d'assignation en vente forcée, la publication de l'assignation à la conservation des hypothèques permet de neutraliser toute vente pendant une durée de 6 mois.
Dans ce cas, aucun notaire ne peut accepter de régulariser une vente au profit d'un tiers alors que la transaction présente un risque d'insécurité juridique.
L'assignation en vente forcée est donc une excellente façon de pousser le vendeur à céder le bien ou à revenir à la table des négociations.

Élise Michel
2025-07-21 16:40:19
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: 11
Un indivisaire peut être autorisé, par justice, à passer seul un acte pour lequel le consentement d’un coïndivisaire serait nécessaire, si le refus de celui-ci met en péril l’intérêt commun.
La vente d’un bien indivis peut être autorisée par le tribunal judiciaire, à la demande de l’un ou des indivisaires titulaires d’au moins deux tiers des droits indivis, suivant une procédure bien précise.
Le ou les indivisaires titulaires d’au moins deux tiers des droits indivis expriment devant un notaire, à cette majorité, leur intention de procéder à la vente du bien indivis.
Si l’un ou plusieurs des indivisaires s’oppose(nt) à la vente du bien indivis ou ne se manifeste(nt) pas dans un délai de trois mois à compter de la signification, le notaire le constate par procès-verbal.
Dans ce cas, le tribunal judiciaire peut autoriser la vente du bien indivis si celle-ci ne porte pas une atteinte excessive aux droits des autres indivisaires.

Victor Fleury
2025-07-21 15:35:40
Nombre de réponses
: 18
Le vendeur peut forcer la vente d’un bien.
Si l'acheteur refuse de finaliser la vente sans motif valable après sa signature du contrat, le vendeur peut l'assigner en justice pour demander l'exécution forcée de la transaction.
Il devra alors prouver que l'acheteur n'a pas de raison légitime de se rétracter de l’achat du logement.
Cette procédure, appelée "action en exécution forcée", permet au vendeur de solliciter du tribunal pour qu'il ordonne la réalisation de la vente malgré le refus de l'acheteur.
Le vendeur peut assigner l'acheteur défaillant devant le tribunal judiciaire pour demander l'exécution forcée de la vente.
Il devra alors apporter la preuve que l'acheteur n'a pas de motif légitime pour se rétracter.
La médiation amiable présente l'avantage d'être plus rapide et moins coûteuse qu'une action en justice.
Un médiateur impartial pourra aider les parties à trouver un compromis acceptable pour tous, évitant ainsi les longs et coûteux litiges.
La vente de la maison peut être obtenue par médiation ou via l’action d’un juge.
Le notaire peut forcer la vente d’un bien dans certains cas, notamment lorsque le bien est détenu en indivision et que les propriétaires ne parviennent pas à s'accorder sur la vente.
La procédure pour forcer la vente d'un bien implique soit une assignation en justice pour exécution forcée, soit une vente aux enchères en cas d'indivision.
La médiation amiable est souvent préférable avant d'engager une procédure judiciaire, plus longue et coûteuse.

Paul Mallet
2025-07-21 15:34:57
Nombre de réponses
: 10
La loi offre des recours.
Si le frère est hors d’état de manifester sa volonté, les deux sœurs peuvent solliciter une habilitation judiciaire afin d’agir à sa place.
La première consiste à faire constater l’intention de vendre à la majorité des deux tiers.
Si les deux sœurs détiennent ensemble au moins les deux tiers de l’indivision, elles peuvent notifier cette intention au frère.
Il dispose alors d’un délai d’un an pour réagir.
En l’absence de réponse, elles peuvent saisir le juge pour forcer la vente.
Attention toutefois : Ce type de procédure peut aboutir à une vente aux enchères, et non à la vente à l’acheteur initialement trouvé.
Dernière possibilité : demander un partage judiciaire, qui se traduira là encore par une licitation judiciaire - une mise en vente publique - avec, donc, les mêmes inconvénients concernant la vente.
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