Quels sont les droits d'un ex-conjoint ?
Antoine Bernier
2025-08-25 14:26:32
Nombre de réponses
: 22
Les devoirs liés au mariage sont maintenus, sauf le devoir de cohabitation.
Une pension alimentaire au titre du devoir de secours peut être versée pendant et après la procédure de séparation de corps.
Les époux mariés sous un régime de communauté doivent procéder à la liquidation de ce régime matrimonial pour adopter le régime de la séparation de biens.
Avec ce régime, un bien acheté par un seul des époux après la séparation de corps est propriété personnelle de l'époux.
Chaque époux conserve l'usage du nom de l'autre, sauf décision contraire du juge ou de la convention de séparation de corps.
L'époux séparé de corps reste héritier de son époux.
Toutefois, en cas de séparation de corps par consentement mutuel, les époux peuvent renoncer dans leur convention à leurs droits successoraux.
Un des ex-époux peut avoir une prestation compensatoire.
Les époux ne peuvent pas avoir de prestation compensatoire.
Audrey Bruneau
2025-08-17 21:17:05
Nombre de réponses
: 25
Vous n'êtes plus tenu au devoir de fidélité envers votre ex-époux. Vous n'avez plus l'obligation de vivre ensemble. Vous n'avez pas à attendre le prononcé du divorce pour ne plus vivre ensemble. Vous pouvez être autorisés à ne plus vivre ensemble pendant la procédure de divorce judiciaire, par exemple par une ordonnance de mesures provisoires prise par le Jaf.
À la suite d'un divorce, vous perdez l'usage du nom de votre mari ou de votre femme. Toutefois, vous pouvez en conserver l'usage, dans les cas suivants : Avec l'accord de votre ex-époux ou ex-épouse, Avec l'autorisation du juge si vous justifiez d'un intérêt légitime pour vous ou pour les enfants, par exemple si vous êtes connu avec ce nom dans votre activité professionnelle.
Vous n'êtes plus héritier de votre ex-époux. La donation au dernier vivant est automatiquement annulée en cas de divorce sauf si vous décidez de la maintenir.
Le divorce met fin au devoir de secours entre vous. Si vous êtes dans le besoin après avoir divorcé, votre ex-époux ou ex-épouse n'a plus l'obligation de vous aider financièrement ou matériellement. De la même façon, votre ex-époux ou ex-épouse ne peut pas vous demander de l'aider financièrement.
L'obligation d'assistance morale cesse également avec le divorce. Par exemple, vous n'êtes plus obligé de soigner votre ex-époux ou ex-épouse malade.
Une prestation compensatoire peut être fixée au moment du divorce. Elle permet d'effacer les déséquilibres financiers causés par le divorce dans les conditions de vie des ex-époux.
Vous pouvez vous entendre sur le versement d'une prestation compensatoire dans le cadre d'un divorce par consentement mutuel. Lors d'un divorce judiciaire, elle peut être décidée ou homologuée par le juge.
Si vous êtes divorcé et que vous avez encore un enfant mineur ou majeur qui n'est pas autonome financièrement, vous êtes obligé de contribuer à son entretien et à son éducation. Cette obligation prend la forme d'une pension alimentaire.
L'obligation alimentaire est créée par les liens du mariage. Si vous divorcez, vous n'avez plus l'obligation d'aider vos beaux-parents dans le besoin. Réciproquement, ils ne sont plus tenus à votre égard d'une obligation alimentaire.
Le divorce ne met pas fin à votre droit à une pension de réversion. En cas de décès de votre ex-époux, vous pouvez percevoir une pension de réversion sous certaines conditions.
Émilie Lebrun
2025-08-13 12:18:59
Nombre de réponses
: 19
Une fois le jugement de divorce prononcé, les devoirs réciproques de fidélité, cohabitation, assistance, secours disparaissent.
Dès que vous êtes divorcés, vous n'êtes plus soumis au devoir de fidélité envers votre ex-époux.
Si vous êtes dans le besoin après avoir divorcé, votre ex-époux n'a plus l'obligation de vous aider financièrement ou matériellement.
De la même façon, votre ex-époux ne peut pas vous demander une aide au titre du devoir de secours.
Une prestation compensatoire peut être fixée au moment du divorce.
Elle permet d'effacer les déséquilibres financiers causés par le divorce dans les conditions de vie des ex-époux.
La prestation compensatoire prend la forme d'une somme d'argent qu'un époux est condamné à verser à l'autre.
Le paiement de cette somme peut être échelonné sur 8 années.
Pour respecter l'obligation de contribution à l'entretien et l'éducation des enfants, un ex-époux peut avoir à payer une pension alimentaire pour ses enfants.
Cette pension est versée, en principe, à l'ex-époux chez lequel les enfants communs résident.
Christophe Pichon
2025-08-03 08:12:24
Nombre de réponses
: 16
Ce droit est également ouvert à un ex-conjoint : sans restriction de temps, il peut demander à toucher cette pension. Aucune prescription n’est imposée à l’ex-conjoint. Même longtemps après le divorce, il conserve le droit de demander à bénéficier de la pension de réversion. Il faut avoir été marié avec le défunt, condition acquise lorsqu’il y a eu divorce. Depuis 2004, deux restrictions ont été retirées du régime général : une durée minimale de mariage n’est plus exigée et un remariage ou un concubinage ne fait plus perdre ses droits à la pension de réversion. Les revenus de l’ex-conjoint seront examinées. La pension de réversion représente 54% de la retraite dont bénéficiait ou aurait bénéficié l’ex-conjoint décédé. La pension de réversion n’est pas attribuée automatiquement. Il faut en faire la demande auprès de la caisse du régime de la dernière activité de l’ex-conjoint.
Alphonse Delattre
2025-07-23 19:16:08
Nombre de réponses
: 23
La question des enfants est souvent l'une des plus délicates dans un divorce. Dans la plupart des cas, les deux parents conservent l'autorité parentale, et le droit de garde peut être partagé ou attribué à un seul parent, en fonction de l'intérêt de l'enfant. La résidence de l'enfant peut être fixée au domicile de l'un des parents ou alternée entre les deux domiciles. L'établissement d'un droit de visite et d'hébergement pour le parent qui n'a pas la garde principale est également courant. Quant à l'obligation alimentaire, elle demeure obligatoire pour les deux parents, qu'ils aient ou non la garde de l'enfant. Cette obligation se traduit généralement par le versement d'une pension alimentaire à celui qui a la charge principale de l'enfant. L'un des aspects les plus complexes du divorce est la division des biens et des dettes. En fonction du régime matrimonial choisi lors du mariage, les règles de répartition seront différentes. En cas de divorce, il est essentiel de dresser un inventaire précis de tous les biens et des dettes du couple. Ensuite, en fonction du régime matrimonial, ces éléments seront divisés équitablement entre les deux parties. Quant à la pension alimentaire pour le conjoint, elle n'est pas systématique. Elle dépend de plusieurs critères, comme le revenu des deux parties, la durée du mariage, l'âge et l'état de santé des époux.
René Roussel
2025-07-23 17:43:23
Nombre de réponses
: 24
Lorsque le divorce est prononcé, l’ex-conjoint perd automatiquement tout droit à l’héritage de son ex-mari ou ex-femme.
En conséquence, il ne peut pas être considéré comme héritier dans la succession, sauf si une disposition testamentaire ou contractuelle prévoit explicitement un avantage à son profit.
Dans le cas où votre ex-mari a rédigé un testament en votre faveur avant le divorce, ce document reste valide, sauf s’il a été révoqué ou modifié après la séparation.
Si aucune mention explicite de votre exclusion n’est faite dans le testament, vous pourriez bénéficier d’une partie des biens légués.
Si le jugement de divorce prévoit le versement d’une prestation compensatoire, celle-ci peut, dans certains cas, être réglée sous forme de rente ou de capital.
En cas de décès du débiteur, cette obligation peut être transmise aux héritiers, ce qui signifie que vous pourriez réclamer le paiement des sommes dues sur les biens de la succession.
Si vous occupiez un bien immobilier en usufruit ou en location appartenant à votre ex-mari, des droits d’usage temporaires pourraient vous être octroyés.
Toutefois, ces droits sont soumis à des conditions strictes et ne s’appliquent généralement pas après un divorce.
Il est essentiel de consulter les documents relatifs à la succession, tels que le testament, les contrats de mariage ou les actes de donation.
Si un recel successoral ou une omission est suspecté, vous pouvez solliciter une vérification des comptes et des biens.
Avant d’engager des démarches judiciaires, tentez de résoudre les conflits par une médiation avec les autres héritiers.
Un avocat spécialisé en droit des successions peut vous aider à clarifier vos droits, à négocier avec les autres héritiers et à agir en justice si nécessaire.
Lire aussi
- Est-il possible de demander un loyer à son conjoint ?
- Comment puis-je demander une indemnité d'occupation ?
- Est-il possible de demander un loyer à mon ex-conjoint ?
- Est-il normal de partager le loyer avec son partenaire ?
- Quel est le montant de l'indemnité d'occupation suite à une séparation ?
- À quoi a droit votre ex-femme ?
- Quels sont les droits d'un conjoint de fait lors d'une séparation ?
- Comment puis-je éviter de payer l'indemnité d'occupation ?