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Comment puis-je expulser un occupant sans titre ?

Brigitte Blanchet
Brigitte Blanchet
2025-07-26 20:45:46
Nombre de réponses : 13
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La procédure d'expulsion d'un occupant sans droit ni titre implique de respecter plusieurs étapes réglementaires. La procédure d’expulsion implique de respecter plusieurs étapes réglementaires. Signification du Commandement de Quitter les Lieux : pour entamer le processus, le propriétaire doit d'abord faire parvenir à l'occupant un commandement de quitter les lieux. Cette notification doit être réalisée par un huissier de justice chargé de remettre en main propre le commandement à l'occupant. Ce document précise la date limite à laquelle l'occupant doit quitter volontairement les lieux. Si l'occupant persiste dans son refus de quitter les lieux une fois le délai du commandement expiré, le propriétaire peut engager une action légale en saisissant le tribunal d'instance. Le tribunal d'instance examine en détail la demande d'expulsion et prend une décision basée sur les preuves et les arguments présentés. Si le tribunal conclut que l'occupant n'a pas de droits légaux sur la propriété, une ordonnance d'expulsion peut être émise. Une fois l'ordonnance d'expulsion obtenue, il incombe à l'huissier de justice de mettre en œuvre cette décision. Il est responsable de coordonner la sortie de l'occupant et de veiller à ce que la propriété soit restituée au propriétaire légitime. Dans certaines situations, lorsque l'occupant ne quitte pas les lieux volontairement malgré l'ordonnance, l'huissier peut faire appel à la force publique pour exécuter l'expulsion. À noter que pour tous les baux signés avant le 27 juillet 2023, la clause résolutoire stipulée dans le contrat ne prend effet qu'après une période de deux mois suivant la signification d'un commandement de payer resté sans réponse. À compter de cette date, le délai a été réduit à six semaines. Il est important de noter que, pendant la trêve hivernale, qui s'étend du 1er novembre au 31 mars de chaque année, toute expulsion est proscrite par la loi, sauf si le relogement du locataire est organisé de manière à garantir le maintien de l'unité familiale et de ses besoins.
Jacqueline Pichon
Jacqueline Pichon
2025-07-26 18:40:43
Nombre de réponses : 14
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Cette personne/famille ne peut être expulsée : - Que suite à une décision de justice prononçant l’expulsion - Ensuite, de la délivrance d’un commandement de quitter les lieux, qui est de 2 mois, sauf si le juge a considéré que la famille était de mauvaise foi, - L’expulsion ne peut ensuite avoir lieu pendant la trêve hivernale (pas de risque d’expulsion entre le 1er novembre de chaque année jusqu’au 31 mars de l’année suivante) Cette personne/famille ne peut être expulsée : - Que suite à une décision de justice prononçant l’expulsion - Ensuite, de la délivrance d’un commandement de quitter les lieux, qui est de 2 mois, sauf si le juge a considéré que la famille était de mauvaise foi, ou si les personnes sont selon le juge entrées dans les locaux à l’aide de manœuvres, de menaces, de voies de fait ou de contrainte (cela doit être expressément écrit dans la décision de justice) - L’expulsion ne peut ensuite avoir lieu pendant la trêve hivernale (pas de risque d’expulsion entre le 1er novembre de chaque année jusqu’au 31 mars de l’année suivante) : sauf si le juge a considéré qu’il y avait eu introduction sans droit ni titre dans le domicile d’autrui à l’aide de manœuvres, de menaces, de voies de fait ou de contrainte ; il peut aussi réduire ou supprimer ce délai lorsque les personnes sont entrées dans tout autre lieu que le domicile à l’aide de manœuvres, de menaces, de voies de fait ou de contrainte. Il peut y avoir un risque d’évacuation pour les personnes entrées dans les lieux sans titre d’occupation, pour différents motifs, sans décision de justice. Il s’agit d’une décision administrative.