Comment répartir les bénéficiaires d'une assurance vie ?

Émile Delaunay
2025-06-02 14:59:19
Nombre de réponses: 6
Vous avez la capacité de choisir l’ordre des bénéficiaires et la répartition du capital entre chacun d’eux.
Par exemple : vous pouvez spécifier que votre conjoint bénéficiera de 70 % du montant du capital, tandis que vos enfants percevront les 30 % restants.
Vous devez rédiger une clause bénéficiaire, dans laquelle la répartition éventuelle du capital sera à spécifier.
La clause libre : vous désignez librement vos bénéficiaires, qu’ils aient ou non un lien de parenté avec vous.
Ce type de clause vous permet de définir la répartition du capital entre vos bénéficiaires.
Vous pouvez désigner toute personne de votre choix, même mineure : un membre de votre famille, un tiers sans lien de parenté, ou même une personne morale : association, fondation, etc.
La désignation d’un bénéficiaire subsidiaire peut être réalisée en ces termes : « Je désigne comme bénéficiaire mon conjoint, à défaut mes enfants nés ou à naître, à défaut mes héritiers. »

Jules Jacquot
2025-05-23 00:21:34
Nombre de réponses: 4
La clause bénéficiaire permet de préciser les modalités de répartition du capital. Pour répondre précisément aux volontés, il peut être nécessaire d’adapter la clause dite standard, insérée par défaut dans le contrat. Elle désigne en priorité le conjoint de l’assuré, ou à défaut les enfants nés ou à naitre, avec une répartition du capital par parts égales. Si le souhait est d’avantager un bénéficiaire, il n'est pas conseillé d’indiquer une répartition en utilisant des montants.
Pour ne prendre aucun risque, une répartition par pourcentages est souhaitable et permettra de tenir compte des fluctuations de la valeur du contrat d’assurance-vie.
Par exemple, il est possible de spécifier que le conjoint de l’assuré recevra 50 % du capital, tandis que chacun de ses deux enfants recevra 25 %.
Il est primordial de rédiger soigneusement la clause bénéficiaire d’un contrat d'assurance-vie pour éviter toute interprétation erronée de la volonté.
Lorsqu’un bénéficiaire est désigné nommément, il faut apporter le plus de précisions possibles.
La clause bénéficiaire ne doit toutefois pas porter atteinte aux règles successorales.
Un conseiller en gestion de patrimoine saura vous conseiller et vous accompagner dans la rédaction d’une clause bénéficiaire correspondant à votre situation patrimoniale et à vos objectifs de transmission.

Maurice Mary
2025-05-12 20:04:16
Nombre de réponses: 8
Vous pouvez désigner plusieurs bénéficiaires conjointement ou successivement. Il est possible de personnaliser cette clause en fonction de vos souhaits, il peut s’agir de privilégier un enfant ou un tiers par exemple, voire une association. Il est également possible de prévoir une répartition différente selon les bénéficiaires. Vous pouvez désigner plusieurs bénéficiaires conjointement ou successivement. Seule la mention « vivants ou représentés » permet aux enfants d’un bénéficiaire décédé de n’être pas exclus du partage. Évitez les formulations peu explicites en précisant les noms, date et lieu de naissance du ou des bénéficiaires. Sachez enfin que si vous désignez le bénéficiaire par sa qualité, celle-ci s’apprécie à la date de transmission des capitaux. Il est également possible de « démembrer » les droits de cette clause. Il prévoit habituellement que les capitaux disponibles seront transmis au décès du souscripteur à son conjoint ou partenaire de PACS, à défaut, ses enfants nés ou à naître, vivants ou représentés, par parts égales, ou enfin aux autres héritiers.

Thierry Perrin
2025-05-12 18:41:33
Nombre de réponses: 12
Vous pouvez choisir de rédiger une clause dite « libre ». Elle vous permet de désigner qui vous voulez : enfants, neveux, amis… et d’affiner davantage vos souhaits comme la répartition du capital entre eux.
Il existe des clauses bénéficiaires pré-rédigées par l’assureur : elles correspondent aux cas les plus habituels qui désignent le conjoint survivant ou les enfants.
Listez avec précision pour chaque bénéficiaire : nom de naissance, prénom, date et lieu de naissance, adresse…
Prévoyez également les bénéficiaires de « second rang », au cas où un bénéficiaire décéderait avant vous, pour indiquer qui le remplacera.
Intégrez la mention « vivants ou représentés » pour le cas où votre bénéficiaire viendrait à décéder avant vous et si vous souhaitez que ses propres enfants bénéficient du capital à sa place.
Précisez, si besoin, une répartition en pourcentage ; à défaut, le capital sera divisé en parts égales pour chaque bénéficiaire.
Veillez, en tous les cas, à terminer la clause en ajoutant « à défaut mes héritiers ».
En effet, en l’absence de bénéficiaires précédemment cités, le capital est transmis aux héritiers.
Sans cette désignation, les capitaux retombent dans la succession du défunt et sont soumis aux droits de succession.

Aurélie Paris
2025-05-12 15:09:41
Nombre de réponses: 12
Vous pouvez également utiliser l’énoncé de qualité plutôt que la désignation nominative des bénéficiaires.
Le bénéficiaire est la personne qui aura la qualité énoncée au jour où la garantie devient exigible.
C’est la personne ayant cette qualité au décès de l’assuré qui percevra les prestations décès et non celle l’ayant à la souscription.
Le souscripteur doit envisager l’hypothèse malheureuse du prédécès de l’un de ses enfants et prévoir la représentation afin de permettre aux propres enfants du bénéficiaire décédé d’obtenir la part du capital qui aurait dû revenir à leur parent.
En effet, la représentation ne se présume pas, et à défaut de précision, le capital sera réparti entre les enfants survivants.
Pour éviter le risque que le contrat soit dépourvu de bénéficiaire, il est possible d’opter également pour une clause standard proposée dans le contrat d’assurance.
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